Tuesday, March 30, 2010

Gay Burkina - Le Burkina Gay

Alors, qu'est-il devenu de la rencontre avec le mec de Ouagadougou?  Bonne question. Et voici la réponse, bon visionnement! En anglais, désolé pour les unilingues :(


So... what happened in Ouaga? Did I find out anything about gay life in Burkina? Good question, and the answer lies within this video. Enjoy!



Saturday, March 27, 2010

DAY 79: Yay!! I Got my hair cut! And not a moment too soon.

As a North-American, there are little that I took for granted in the west, that I definately will not take for granted once I get back... if I ever do get back that is :
  • Washing Machines
  • Microwaves
  • Ovens
  • Hamburgers
  • High Speed Internet
  • Telephones that work all the time.
  • Electricity
  • Hot water / clean water
  • Feeling Safe 24 hours a day no matter where I am.
  • Voting, even if the choice always seems to be for the least evil of the bunch
  • Salon Odette Coiffeur (my Hair salon in montreal, and yes, where i got all my manscaping needs taken care off)
1. Washing Machines.
If you doubt this, grab all the clothes you own, and start washing them by hand, using nothing more than a bucket of water and some OMO soap. OH MY GOD IT SUCKS. And there is so much dust here, everthing gets dirty faster than you can wash it.  Now for an extra challenge, wash your bedding. And no cheating, I know you all have giant beds with king and queen sized sheets, so no cheating.

2. Microwaves.
Given the situation I am in, I find it incredibly aweful to throw out food. There are people starving all around me, there is no way in hell I am going throw out food. So, all my leftovers are either donated to my neighbors or I have to reheat them... on a gas stove. with no oven. It takes 25 minutes to reheat rice in a Double Boiler-steamer contraption my cook showed me how to do.  sauces are usually pretty quick, but everything else is a nightmare and usually ends up in a burned out pot that needs to be scrubbed out. 

3. Ovens. Yup. Cannot bake, broil or roast... not a big deal you think? WRONG! I am dying for a lasagna. I was actually thinking of setting up a fire pit in my yard so that i can cook outdoors. Using my skills i learned in scouts, I could create an oven in a fire pit and then... ah no too much work.

4. Hamburgers.
Oh dear god I miss hamburgers. Oh.. they have hamburgers, here... BUT ITS NOT THE SAME. *sigh* Well... in Ouaga, they have hamburgers, good ones. I had hamburgers for diner 3 nights in a row. With french fries. Happiness is in a burger patty. No really, it is.

5. High Speed Internet.
Do i really need to explain this one again. 6 weeks i have been waiting for my internet installation at home. SIX WEEKS!!!!!!!!

6. Telephones that work all the time.
Sometimes, the networks go down. You can't make any phone calls, or receive any txt messages. Or, you are in the middle of a conversation, and the call drops. Out of nowhere. Or you want to call someone, but you can't, because "all the circuits are busy now". Never mind how expensive it is.  I spend 45$ today on telephone calls. Granted half of that was to my mom in Canada, the other half was here, LOCAL.

7. Electricity.
My co-worker asked me once, how many times we lost power in canada. I told him, in  montreal. the last power outtage I recalled, was in 1998, and that was because of a natural disaster. (We all survived the Ice-Storm. good times.) He accused me of lying.  See, here, the power goes out everyday. sometimes for hours at a time.  Try working as a computer specialist without electricity from 8am to 4pm. Try.  See how well that works out for you. 

8. Water 
Hot water, is the best way to get clean. It just is, i don`t care if its 40 degrees outside, sometimes, i need to feel clean. And cold water... it just makes me feel like... what was it they called on Seinfeld... oh yeah : SHRINKAGE!

And filtered water tastes like chalk. Yes, it does. 

9. Feeling Safe
When the city has no electricity. And you are walking around alone at night. And you are not sure if you need to turn left or right to go home, and the people on the right look mean, so you go left... Because paranoia is a powerful thing.

10. Voting, even if it is for morons.
Here, you vote... sort of. Less than a million people have registered for the next elections. People know its a useless election. It is rigged. and President Fuckup will be reelected again. Never mind that he is a murderer and should be tried in court and tarred and feathered, he will be re-elected. Mark my words. Yes, a murderer.  Kumbaya my lord... kumbabya...

11.Salon Odette Coiffure.
The salon I went to get my hair cut for the 13 years previous to my departure. I also go various things waxed while i was there. Here... well, they cut your hair in a chair on the side of the road. Some guy with giant blade and some cream shaves your head. If your lucky, you can get a guy with clippers who will just shave some of it off.  But in Ouagadougou, there is a European (SIC) salon. Its called New Black Coiffure. Its is ran by Suzanne a half French half Burkinabè lady, who is very skilled at what she does.  10$ got my hair cut and washed. And she did a great job. even though there was a power outage in the middle of my cut, and she had to put the clippers down, and finish the job by hand. So now i know, there is a decent hair place 5 hours away from my house. YAY!

And she did a great job :)

Monday, March 22, 2010

Le monde appartient aux enfants.

Même si j'aime mon travail, même si je suis fier de travailler pour une ONG qui fait autant de bien, même si j'aime beaucoup mes collègues de travail, et même si Abou, notre chauffeur, est très aimable, les lundis sont quand même des lundis! ;)

Ça fait un petit moment que je ne vous ai pas écrit. Il ne se passe pas grand chose d'excitant, j'ai vraiment établi une petite routine : taxi, boulot, dodo. Mais, c'est bien, ça me donne de la normalité dans ma vie. Je commence aussi à me sentir bien dans mon quartier. Les gens me reconnaissent, ils me parlent quand je passe dans la rue. Ils me disent bonjour. Les enfants courrent derrière moi en criant : "Gabriel! Toubabou! Gabriel! Toubabou!" Hier soir en revenant de la petite boutique (dépanneur... et j'utilise le terme librement) j'ai serré la main d'au moins 15 enfants qui voulaient tous rencontrer le toubabou. J'avoue, que même après presque 3 mois ici, j'adore les enfants de l'afrique. Les enfants ici, ce ne sont pas comme les enfants chez nous. Je ne sais pas comment expliquer, ils t'enchantent rien que par leur présence. Ils sont touts sales, souvent. Tu passes, et ils sont tellement content de voir un blanc, et si tu t'arrêtes pour leur serrer la main, ils sont honnorés, vraiment! Tu es récompensé ton petit jeste par un sourire si grand, si sincère, que ça ne peut faire autre que te réchauffer le coeur.

Il y a une petite fille qui a à peine deux ans, qui vient souvent voir mon gardien de nuit, elle s'apelle Aruna (je pense que c'est sa nièce, mais Ahmed n'est pas très bon dans les explications en français!). Au début, elle avait peur de moi parce que ma peau blanche lui était vraiment bizzare, mais petit à petit, je lui faisais des petits bonjours avec ma main, et des gros sourires. Maintenant, quand elle me voit passer dans la rue, elle arrive en courrant aussi vite que ses petites jambes brunes lui permettent. Ça me fait tellement plaisir de la voir arrivée, sa petite robe trouée, sale, pieds nues, le visage tout plein de poussière, mais le sourrire grand comme tout, et les yeux pétillants de joie, elle tend sa petite main vers moi pour que je la prenne. Ça me touche tellement, j'en ai les yeux mouillés en écrivant ces lignes.

Jaimais j'ai considéré avoir des enfants. Puisque je suis homo, j'ai toujours oublié l'idée de fonder une famille, avoir des enfants, etc. Je me suis fait à l'idée, et c'est tout. Mais, ces derniers temps, et grâce aux efforts du dernier gouvernement Libérale du Canada, je peux me marier. Je peux adopter des enfants. Je peux fonder une famille.  Vraiment, ce sont des temps étranges que nous vivons.  Je regarde les enfants. Je regarde la famille d'Ève et Simon, mes voisins Canadiens, coopérants VSO eux aussi. J'ai souvent la chance de partager les moments familiales avec eux autres, le souper, les soirées de jeux en famille, les discussions avec les enfants, les rires aux éclats lors du repas.  Vraiment, j'ai finalement compris pourquoi tout le monde semble vouloir fonder une famille.  Je me sens vraiment chanceux d'avoir été aussi accueilli par la famille d'Ève et Simon. Le plus vieux des trois enfants, Jérémie, vient souvent me voir pour jouer à des jeux à l'ordinateur. Il me fait tellement penser à moi quand j'avais son âge. Même tempérament. Mêmes intérêts. Je prends goût à la paternité. hmmm. Une découverte que j'ai fait en Afrique, et je ne m'y attendais vraiment pas.  Et là dans le milieu de tout ça, je reçois un courriel de mes amis François et Mika. Ils se sont mariés l'an dernier, et là, il sont sur le point d'accueillir leur première petite fille, photos à l'appuie. Les gais se marient et fondent des familles.  Je suis un peu jaloux. Je suis très content pour mes amis, vraiment... Mais je ne peux m'empêcher de les envier un peu.

Cette semaine, je dois aller à Ouagadougou pour une conférence VSO Burkina avec tous les partenaires de VSO Burkina et les coopérants. Au début, je n'étais pas très chaud à l'idée, même que je n'avais pas du tout envie d'y aller. Mais, finalement, je pense que ça va me faire du bien de voyager un peu. Je vais amener ma caméra et me permettre de faire le touriste un peu. Et il y a un autre détail que je vous cache!

Ce n'est plus un très grand secret que je suis gai. Que vous soyez d'accord ou non avec ça, je m'en fou. C'est ma vie. J'ai donc vraiment envie de découvrir comment vivent les gais dans un pays comme le Burkina Faso. Déjà, j'en ai rencontré un au bureau, et nous avons beaucoup discuté de la réalité des homosexuels au Burkina Faso. Le Burkina ne criminalise pas les gais, mais ils restent underground quand même. La faible scolarité des gens, les croyances ancestrales et mystiques, la présence un peu trop zélé à mon goût des musulmans et des chrétiens, tout ça mis ensemble, fait qu'être gai au Burkina, ce n'est pas drôle.  Pour un blanc, comme moi, ce n'est pas si pire. On tolère tout chez les blancs, vraiment tout. On accepte que les blancs ne sont pas pareils, et qu'ils ont des habitudes « bizarres». Mais, j'aimais je ne pourrais risquer d'embrasser un homme sur la rue comme je le faisais à Montréal. Ça ne passerait pas. Mais... ça commence.

Mon ONG est une des rares organisations en Afrique qui offre des services aux homosexuels. Ils se rencontrent en secret, dans des endroits cachés des yeux de la société. Vraiment, c'est quelque chose. Et, mon homologue, avec qui je partage le bureau, est le coordonnateur du groupe. Il m'a invité aux activités du groupe, alors j'ai bien hâte de voir comment ça se passe et de causer avec mes nouveaux frêres. «We are family!» comme dit la chanson. C'est quelque chose, le coordonateur est hétéro, marié avec des enfants et tout, et Burkinabè. Un homme hétéro burkinabè à la charge de faire changer la mentalité de tout un pays. J'ai vraiment beaucoup d'admiration et de respect pour lui. Il a plein de défis à relever. Et son groupe compte maintenant plus de 40 hommes, avec à peine 1 ans et demi de travail. Vraiment. Bravo.

Mais, comme je suis curieux, et comme je suis un geek de l'information, j'ai scruté les coins les plus sombres de l'internet. Je me suis dit, quand les gens ont peur, quand ils sont curieux, ils vont sur internet. Et, j'avais raison. Ce ne fut pas facile, mais j'ai trouvé des sites webs où les africains se donnent du soutient, partagent leurs histoires, et établissent des liens. Et voilà la vrai raison pour mon voyage à Ouagadougou. Je vais profiter de la conférence de VSO pour faire deux coups d'une pierre. J'ai commencé moi aussi à établir des liens, et je vais aller à la rencontre des gais de Ouagadougou, ou encore, pour le moment, d'un gai de Ouagadougou. Tu sais qui tu es! ;)

Ouagadougou c'est la capitale, et les gais, peu importe si nous sommes africains ou nord-américains, on aiment les grandes villes. Ouagadougou c'est la plus grande ville du Burkina, donc, c'est là qu'il y a le plus de fiffounets. Il y en a à Bobo-Dioulasso, mais, comme vous pouvez imaginer, à cause de mon travail, et du lien direct de mon bureau avec la communauté gaie de Bobo, je me trouve en conflit d'intérêts, ou du moins... je ne veux pas troubler mes liens au travail, ou risquer de causer des problèmes relationnels avec mes collègues.

Et là, je peux vous parler des mecs. Parce que ça fait presque trois mois que je suis au Burkina Faso, je commence à me sentir seul, et les envies naturelles, ça fini par faire surface. C'est le printemps, la période de rutte, je m'assume!

Bordel! Les hommes sont beaux ici! Non vraiment. Ils sont beaux. Les burkinabè sont grands, règle générale, ils font tous 6 pieds ou plus de taille. Ils sont tous noirs (évidemment) et ils sont tous dotés de corps à faire languir les plus célèbres sculpteurs romains. Ils sont musclés, minces, athletiques, et souriants. Et, ils sont jeunes. Ici, on est vieux à 30 ans. Je ne me souviens pas des statistiques exactes, mais il me semble que c'est quelque chose comme 80% ou 60% de la population qui a moins de 30 ans. Donc, on ne parle pas du vieillissement de la population ici, et pas de problèmes avec les babyboomers ;)  Et maintenant, ceux qui me connaissent de façon plus intime, peuvent bien imaginer le plaisir que j'éprouve à me promener au Burkina Faso. Même quand j'allais au Dixie-Lee ou au PFK (Kentucky Fried Chicken), j'avais un faible pour la viande brune. Et bien, c'est un buffet pour les yeux.

Bon, compte rendu de la situation internet : toujours pas de ADSL chez moi. Je retourne à l'Onatel chialer une  6e fois cet après-midi. Mais ça avance. Mais je me suis acheté une clef USB de la compagnie Zain, qui fonctionne par GSM, alors j'ai l'internet comme ça, mais ça coûte cher, 40 000 CFA pour la clef USB (85$ CAN) et 2000 CFA pour 100 MB de transfert (5 $ CAN).  Mais, bordel que c'est le fun d'avoir internet à la maison, même si la connection est plus lente que le modem 14.4 baud que j'avais en 1993 à l'Université St-Thomas.

Wednesday, March 10, 2010

Plotting my integration curve

Before we all pilled into the Air Maroc plane to head into Africa, CUSO-VSO insisted on giving us, the volunteers, piles and piles of training. In one of these training sessions, we talked about the integration curve. See the graph on the right. As you can see, Happiness is a function of Time. So as time goes by, happiness changes the more we move along the X-axis or, the more times goes by.  Why is this important? Well, the astute blog reader, probably noticed a trend in my blog postings. In the beginning everything was rosy, hunky-dory, and I was so happy I couldn't see anything wrong with my new life. But slowly, reality sets in, and then you are in the bottom of the curve, thinking that everything sucks, and that life is miserable and you hate everything about your new life. I believe I reached that point a few days ago.

So, where am I now? Well, check out image. I am on the right side of the curb, climbing my way back up.  I feel myself settling into my routine. I wake up, have coffee, eat breakfast, go to work. I come home, eat my lunch, that is waiting for me on the table, prepared by my cook. I take a 2 hour nap. Go back to work for the rest of the afternoon. Then I come home, and eat diner that is waiting for me on the table. I eat diner, then I read. Or I write. Sometimes I watch some TV.

Noooo, I don't have a TV, silly! I downloaded GIGS AND GIGS of TV before I moved out of my apartment in November (thank you iTunes!), so I watch that stuff.  I have 5 seasons of Scrubs left to watch. I already watched all three seasons of Torchwood many times since I have been here. I am saving Weeds and Dr Who for later in the year. And, I have watched the new Star Trek movie about 20 times. I hoping a good Samaritan will send me the Avatar movie when its out on DVD. (HINT HINT HINT!)

My quest to gain internet in my own home is almost over. I finally managed to hand in the complete requisition form yesterday at the Onatel. For my Quebec and Ontario followers, this is kinda like Bell Canada. They have a monopoly on telephone lines and ADSL internet, and that is why they are so slow and have zero customer service skills.  So know, all I have to do is wait. They are currently studying my application and Thursday I should get a phone call to let me know whether or not I can get Internet at home. I cannot tell you how extremely happy this makes me.

Another thing that has contributed to my happiness, is that my roommate has left for greener pastures! He did not like living in Yéguéré, so he says. He wanted to be closer to his office downtown. Thats legitimate I suppose. Honestly, I really don't care what he does, but I am glad to have the place to myself. Now, I can manage the house and the employees how I want, and I don't need to embark on negotiations with anyone when I want to change anything. Its my house now!

Last weekend, I had the visit of two of my CUSO-VSO peeps from Ouagadougou. Jolyanne and her beau Ngaba.  Again, I can't tell you how awesome it is to have people visiting me! The more the merrier I say :) As you can tell by the picture on the left, life as a VSO Burkina Volunteer is very hard.  In my two friends' defense, the temperature those two days was abnormally high, and sleep was a necessity.

One thing I had  not realized before coming here, is how much the extreme heat takes a toll on your body. You spend so much time fighting the heat that you become exhausted quite easily. It then becomes necessary to sleep, sometimes its impossible to fight it. Its quite normal to see people sleeping all over the place. Under trees by the side of the rode, on a bench next to a store downtown, anywhere! In Canada, I was lucky if I slept 7 hours a day. Here, I probably sleep close to 10 or 11 hours a day.  I also found that Ngaba is a willing and very cooperative model. Jolyanne is a lucky lady.

Thursday, March 4, 2010

Monday, March 1, 2010

Une féministe est venue faire la vaisselle chez moi.

Oui, oui, c'est vrai. On en a bien rit même. J'ai eu la chance d'avoir Michelle chez moi en fin de semaine. Michelle est une coopérante qui travaille à Ouagadougou. Comme moi, elle est Canadienne et va rester ici (en théorie) pour 2 ans. Je ne peux pas répéter assez souvent à quel point c'est le fun d'avoir de la visite!  Surtout, que je commence royalement à m'emmerder! (Non, vraiment, lisez le prochain paragraphe!)

Jeudi matin, avant d'embarquer dans le taxi pour me rendre au travail, j'ai commencé une diarrhée, mais comme je n'avais jamais auparavant. J'ai tout de suite laisser tomber l'idée d'aller au travail, et je me suis rué vers la toilette, et j'y ai passé une bonne partie de ma journée. Rendu au soir, j'étais étourdi, déshydraté au max, fiévreux, etc. Ça n'allait pas bien, et vraiment, je commençais à m'inquiéter. Je commençais à paniquer en remuant dans ma tête toutes les possibilités médicales : paludisme, méningite, bactéries, virus, gastro, alouette! Mais, il y a un bon dieu pour les fous. Vers 20 h 30 ma voisine Ève est arrivée chez nous avec des solutés intra-veneux, dy Cypro, du Flagyl, et une autre antibio intra-veneux. Maudit que c'est pratique d'avoir des infirmiers HYPERS compétents comme voisin. Après 2 heures de réhydratation par voie intra-veineuse et de médicaments, déjà je pétais le feu (dans tous les sens de l'expression). Pour faire une histoire courte... je suis revenu à faire de belles crottes rondes et dures depuis 2 jours. On se réjouit de nos petites victoires. Et c'est bien la première fois que je suis si content de voir mes crottes.  Mais... Ève et moi on dit souvent en riant que nous allons ouvrir une clinique d'amaigrissement pour les grosses américaines. On fait rien, mais on maigrit. Je me suis pesé la semaine dernière... j'ai perdu 25 lbs en 7 semaines. Si jamais ça vous tente de faire un tour à  la clinique, on vous fera un bon prix ! :D

Donc, presque 3 jours entier au lit, à me reposer... mais jeudi matin, paff! Plus d'électricité. Et la je réalise que c'est parce que je n'ai plus de crédit. Chez moi, il faut que je paies mon électricité à l'avance. C'est comme les téléphones prépayés. On s'en va à la Sonabel la compagnie qui fournie l'électricité, et on paie un montant, par exemple 20 000 Francs CFA (environ 45$) ca nous donne 170 Kilowatts. La madamme à la caisse donne un reçu avec un code de 25 chiffres. Je retourne chez moi, je pitonne le code sur le clavier de mon compteur d'électricité, et voilà, l'électricité revient. Ce n'est pas pratique, mais ça permet d'avoir un bon contrôle sur nos consommations d'électricité je ne trouve pas ça si mal. Mais jeudi, puisque j'avais le rhume des fesses, je n'étais pas en forme pour aller faire la file à la Sonabel. Mais, au Burkina Faso, les gens sont gentils, et ils s'aident. J'ai appelé un Taximan que je connais bien, Outamara, et je lui ai chargé d'aller recharger mon compteur... Heureusement, car quand il fait 43 degrees celcius, c'est pas long que le frigo se réchauffe et que la viande se gâte, en plus on avait une panne d'électricité durant la nuit, tout était dégelé! MERDE! (hi hi hi)

Donc, je passa jeudi, vendredi, et samedi au lit. J'ai lu 3 livres. Les trois premiers de la séries de Sookie Stackhouse, et je suis à mi-chemin du 4e sur la série de 8 livres. Des histoires de vampires. Pour ceux qui connaissent la série télévisée Trueblood, vous savez de quoi je parle.

Samedi, je reçois un SMS de Michelle qui me demande si elle peut faire dodo chez moi! Avec plaisir! Samedi soir je bouffe une Immodium (faut pas faire caca dans le Taxi, ils n'aiment pas ça les taximans) et je vas rejoinre Michelle, Pierre et Thérèse au Jardin de Sidwaya pour le souper. Pierre et Thérèse, le petit couple ainée de notre gang de coopérants CUSO-VSO, eux aussi en visite de Ouagadougou.

Enfin, la soirée fut très agréables. Dimanche je le passa avec Michelle à faire le touriste dans la Vieille-Ville de  Bobo-Dioulasso. La partie la plus ancienne de Bobo, et remplie d'histoires et de traditions. Quand Joel sera en visite, je vous en reparlerai avec photos à l'appui, c'est vraiment super.

Et maintenant, nous somme lundi matin. Je suis au bureau. Michelle, Pierre et Thérèse sont en chemin pour Ouagougou. La diarrhée est fini, la visite est fini, et la vie reprend son train normal (sic!). Je me suis remis de ma monté de lait de la semaine passée. Je m'intègre. Ça va aller! :)