Friday, September 24, 2010

I'm in hot water now!

Yes, I am! And I mean it in the literal sense! 

Since I moved into my Villa this past January, I have been starring longingly at my hot water tank. The bloody thing didn't work, and I couldn't figure out why. A few weeks ago, after a frustratingly cold shower (yet again), I did a little investigation... I pulled on the wires and noticed they weren't connected to the tank!

In Burkina, you get things done by talking to someone, who knows someone, who can call someone that has a nephew or a cousin or some other distant relative, that knows an electrician. In this case, it was Helen, another volunteer, from England, that hooked me up with one her peeps. Had I known she would be sending me the sexiest electrician I have ever seen, I would have asked her a long time ago! This guy was calendar material. Yummeh... anyhooo.

Too make a long story short... Stéphane the electrician spent 3 hours in my house rewiring the breaker, the hot water tank, testing, replacing bits and pieces, and I HAVE HOT WATER.

It's a little crazy just how freaking over the moon I am over this luxury. Hot water is definitely not something everyone has access too, unless you heat it over a fire pit that is. Ever since the rainy season has hit us, the temperature has been declining, and my now acclimatised body was having a hard time dealing with the freezing cold water that spit out of my shower every  morning. In the wise words of George Costanza from Seinfeld: "Shrinkage!"

So, as I sit here, comfortably, clean as a whistle and fresh out of my first hot shower in MONTHS, I am bubbling with joy. Seriously, I am ridiculously excited about this. I am infact so happy, I just sent a txt message to all my peeps in Bobo to share the news. 

HOT WATER! I AM IN HOT WATER! WOOOOOOOOOO HOOOOOOOOOOOOO!

Friday, September 17, 2010

De la visite! De la visite!

La famille aidé par Salif tranversant un petit ruisseau.
Depuis presque deux semaines maintenant, Nathalie, ma super coloc, reçoit sa famille en visite!  Je vous rapelle à quel point ON AIME ÇA LA VISITE!


Nancy, Nathalie et Salif, le guide.
J'ai l'impression que la famille Chenel a bien aimé son petit tour dans le Faso. Nathalie a su bien les tenir occupés, et j'ai eu la chance d'être invité à certaines de leurs activitées touristiques, et je l'apprécie énormément.


Cette semaine nous nous sommes tous entassés dans un belle voiture Mercedes, pour se rendre au Village de Koro et pour visiter aussi Dafra, là où on fait des sacrifices d'animaux pour apaiser les mauvais esprits. Nathalie, créature sociale extraordinaire, a su dénicher un super guide, Salif, et un chauffeur, Moussa. Donc, au total nous étions sept dans la voiture. Je veux vous dire qu'il faut être créatif pour trouver des moyens de se déplacer comme ça de façon confortable.

Paysage de la brousse Burkinabè. La saison des pluies a rendu le pays très beau!
En prenant la route vers Ouagadougou, à quelques kilomètres de Bobo, j'avais remarqué une petite affiche annonçant le Village de Koro. J'étais toujours très curieux de voir qu'est-ce qu'il y avait là-bas, puisque ma femme de ménage porte également le nom de Koro. En suivant l'affiche pour Koro, on tourne à droite pour suivre une route en terre, non-bituminé. Le chauffeur mérite bien son titre, parce qu'avec sa Mercedes des années 1980 il a réussi à traverser de petits ruisseaux, de la vase et des trous, tous le résultat de la saison des pluies.
Panorama des rochers en route vers Dafra

La voiture s'est finalement arrêtée à une quarantaine de minutes de marche de Dafra, là où on allait faire sacrifier un poulet, soigneusement choisie par Salif et Nathalie au  marché, le matin même avant de partir. Le poulet avait les pattes ligotées, et nous l'avons transporté dans le coffre de la voiture.

Village de Koro
En descendant de la voiture, nous avons été tous surpris par la beauté de la brousse, de la campagne africaine, comme le témoigne les photos ci-hautes.

Je voulais prendre une photo du sacrifice, exécuté par le féticheur à Dafra, mais au risque de fâcher les esprits, je n'ai pas été permis de le faire. Mon âme de végétarien a été mis lourdement à l'épreuve, témoin de cette activité. J'éprouve toujours des difficultés avec la mort inutile des animaux. Je piétine sur mon orgueil depuis mon arrivé ici, j'observe, je ne fais pas de commentaire négatif, par respect pour les traditions et les coutumes.

Maison typique du Village de Koro
Le féticheur récite une incantation en dioula, égorge le poulet et le laisse se débattre par terre jusqu'à ce que son corps s'imobilise un fois pour toute. Le poulet est ensuite dénudé de son plumage, on lui enlève ses entrailles, et on va ensuite vers la rivière pour verser les trippes du poulet dans la rivères. On fait cela en criant "Dafra! Dafra!" et comme par magie, d'immense poissons (TRÈS LAIDS) viennent jusqu'à la surface de l'eau prendre leur repas: ce sont les poissons sacrés de Dafra.

Une fillette à Koro.
Une fois les poissons bien rassasiés, nous avons entamés la deuxième partie de notre petite excursion, la visite du Village de Koro. Le village était complètement déserté. Puisque c'est la saison des pluies en ce moment, les villageois se rendent dans les champs jusqu'à la récolte, et reviendront au village après la récolte, mais il y a avait, caché dans le creux du village, quelques femmes avec leurs petits enfants.

Une expérience tout à fait hors-de-l'ordinaire, que je n'oublierai pas de si tôt, et en prime, partagée avec la famille de Nathalie, des Québecois/Canadiens qui sont venus au Burkina Faso, malgré tous les stéréotypes et mauvais commentaires des gens au Canada. Ils appréhendait beaucoup le voyage au Burkina, en raison de quelques personnes qui leurs avaient peints un mauvais portrait de l'Afrique.

Je suis content de rapporter, que ces gens seront sûrement de bons ambassadeurs pour le Burkina à leur retour, puisqu'ils me disent avoir passer un très agréable séjour au Burkina, quoique, pas des vacances typiques, mais sûrement inoubliables.

Vue du haut du Village de Koro
Demain, la famille Chenel mettra fin à leur voyage, et s'en retourneront au pays. En général, quand les gens de mon entourage retourne au Canada, je sens toujours une petite jalousie à l'intérieure de moi-même. Et bien, pas cette fois. J'ai plus de huit mois de complété sur mes 24 prévus, et j'ai hâte de voir quels autres aventures vont occuper cette période de temps.




Salif - MERCI!
Agriculture à Koro - Maïs entrain de sécher.

Saturday, September 11, 2010

Who are the people in my neighborhood, Part Two!







A while ago, I talked about the people in my neighborhood. Here are a few pictures of some of the little  monsters that attack me daily dancing and singing for chocolate, candy and whatever else I may have in my pocket that day!





My fan club


Tuesday, September 7, 2010

Dernier Jour de mes 35 ans

Le mardi 7 septembre 2010,
Bobo-Dioulasso, Burkina Faso.

Chers amis (et amies chères aussi),

En ce jour de deuil de mes 35 ans, à l'aube de la fin de ma jeunesse, à l'orée de descente vers l'abysse de la 40aine, je vous écris pour vous dire... je ne suis pas vieux calice!

Mais... tout le yoga au monde n'a pas su prévenir mon petit mal de dos de ce matin. J'ai eu un vilain coup de vieux ce matin en jouant avec les petits enfants dans la rue. Et après avoir soulevé un petit de 2 ans, je me suis retrouvé les 4 fers en l'air, entrain de manger des Robaxacet (merci Joël) et de maudire mon corps vieillissant. 

Donc, tous les beaux plans que j'avais pour aller à Ouagadougou pour fêter mon anniversaire sont tombés à l'eau.  Et comme Nathalie est pas là, elle est a Ouaga avec ses parents, et qu'Eve et Simon partent demain matin pour le Bénin, petit voyage de famille, je vais célébrer ça en mangeant un petit pain au chocolat demain soir avec mon chérie... si je réussi à rester assis assez longtemps pour tout avaler.

C'est pas drôle vieillir.