Monday, January 18, 2010

The winds of the Harmattan have arrived...

After a full of day of VSO Burkina's In Country Training (ICT), I am glad to rest for a while at our quaint little hotel. It is quite remarkable just how much the heat can tire you out. I am currently sleeping well over 8 hours each night, yet I need to take a nap in the afternoon! The work day here is split. Most people stop working around 12:30pm and start again around 3:30. Just enough time to go home, eat, clean your dishes and take a nap before you need to head back to work for another couple of hours. So this means, twice as many rush hours and traffic jams. It is a bit strange to see everybody head home for lunch and then head back and then home again around 6pm. I can feel the winds of the Harmattan blowing against my skin, and it feels great. It is quite refreshing!

So, what have I been up too the past few days. We have actually been quite busy with our ICT. Learning all sorts of neat things. The highlights for me were our visit to a local crocodile reserve. Crocodiles are sacred animals, and it is said that you may tell all troubles to the crocodile while rubbing its paws, all will be resolved. Personally, I feel that if you survive such an adventure, you should be happy to be alive! At the Crocodile Pond of Bazoulé, 5$ gets you in, and 2.50$ gets you a live chicken, tied to a stick, that you can feed to the crocodiles with the guide's help! I filmed the whole thing. If my internet connection holds up, this will be up on YouTube soon! You can hear for yourself, the poor chicken's lament, as it peers into the mouth of its demise! Not for the faint of heart.


We were also invited for Happy Hour at a local restaurant, where all the volunteers from Ouagadougou were invited, including the ones who have been here since September. Most of us made it. Two of us suffered a very different fate. Simon, who is here with his wife Eve and his 3 kids, tore a tendon in his left foot before leaving. VSO Burkina's officials swung into action and before you know he was taken to the hospital. That was 2 days ago. The saga is not over. It is quite complicated to get things done here Africa, and we are not sure what is going to happen, whether he will be repatriated to Canada, or will be able to recover here in Burkina Faso. We are all praying that he will stay here.

So, while Simon was being taken to the hospital, the rest of us piled into the VSO van to go to our function. On our way there, we passed the scene of an accident in downtown Ouagadougou. Well, one of the people involved in the accident was another volunteer from CUSO-VSO. Her little motorbike rammed into a vehicle because it had ran into another car. There was not enough time for her to react. Luckily, she came out of it with no more than a broken finger and a scratched motorbike. There must have been some magic at work.

It was difficult to enjoy the show at "Le jardin de l'amitié", but news came down that everyone was fine, and it was fun nonetheless. It was quite enjoyable to watch the African dancers and singers. And once again, the food, was delicious.

On our way out of "Le jardin de l'amitié", we were accosted by a little boy, who could not have been more than 9 or 10 years old. He told us he was of peuhl origin, one of the 160 ethnic groups present in Burkina Faso. He asked us for a bit of money so he could buy some rice to eat. He was so adorable, it was heartbreaking to see. He told us his parents were dead. Most likely from either malaria or something AIDS related. I wanted to take him home with me, but I can't do that every time I encounter a cute orphan... I would have thousands of them in my room.

Today we visited a center for people living with HIV / AIDS. The staff is probably among some of the most dedicated people I have met. They told us about their work in the community and how Burkina Faso's HIV infection rate is dropping and that there are less babies being born with HIV because of the education efforts put forth by the Government and the International Aide. This seems encouraging, although, there is still a lot of work to do. Condoms are not widely available, and there is a lot of taboo surrounding sexuality and sexual practices.

In 4 days, I will be moving out the hotel Village Nong-Taaba, and going to Bobo-Dialousso. I am starting to get a little bit antsy. I am really anxious to see my house and meet my employer. Bobo is south-west of Ouagadougou. It will take us about 6 hours by bus to get there. I have asked, everyone has a different answer... so Bobo is either 300, 350, 400, 500 or 600 km away! Take your pick. But everyone seems to agree that it will take me 5.5 hours to get there by bus. So... judging by the roads, I am thiking propably somewhere around 400 kms.

Ok peeps. I would love hear your comments. There is a little box bellow to that effect. Also, feel free to ask me any questions!

Friday, January 15, 2010

"Avoir un emploi, c'est un privilège" - M. Gervais, Directeur de VSO Burkina

Imaginez-vous la réflection que j'ai eu hier en entendant ces paroles! Jusqu'à ce moment, j'ai toujours cru, à un niveau ou un autre, que le fait d'être employé à meme ses capacités, était un droit. Mais de là à me faire dire par mon grand patron ici au Burkina Faso que c'est un privilège... il y a matière a réflection.

Après avoir entendu ces paroles et les avoir ruminées un peu, je crois que je commence à comprendre un peu ou (merde, clavier pas d'accents sur les u) il veut en venir... mais pas complètement. Nous avons l'après-midi en congé, je me dirige donc au centre-ville avec Michelle et Ève (Deux coopérantes VSO). Mais quelle aventure. Il faut tout d'abord s'y rendre. En amérique, ce n'est n'est pas compliqué, on prend son moyen de transport favori, et on y va. Ou encore, on apelle son ami, il ou elle vient nous prendre, et ça y est, on est parti! Ici.... aie yaye... toute une production. Puisque nous sommes sans voiture ou mobilette, nos options sont l'autobus publique ou les taxis, ici, on dit les taxis verts (parce qu'ils sont peints en vert, avec la boucane qui sort de ces véhicules, croyez-moi ce n'est pas vert pour l'environnement).

Les autobus, c'est encore un peu trop sauvage pour moi, alors on choisi un taxi vert. Voici comment ce déroule le tout. Il faut commencer par en trouver un. Déjà, c'est quelque chose. On se met sur le bord d'une route et on attend qu'un taxi passe. On fait signe de la main, et il s'arrête. Il faut ensuite s'entendre sur 2 points : la destination et le prix. Parfois, on ne fait que hurler notre destination au taxi, et si cela fait son affaire,il arrête, sinon il fait bye bye de la main et continue son chemin. Mais ils faut bien faire attention que le chauffeur aie bien compris la destination, sinon, comme certain, on peu se retrouver dans une autre zone de la ville. C'est grand Ouagadougou, 1,5 millions d'habitants... c'est grand! Une fois cette formalité bien au claire, il faut ensuite négocier le prix. Et pour un Nassarah (blanc) comme moi, ce n'est pas évident. Ils pensent que nous sommes tous riches, et ils aiment nous demander jusqu'à cinq fois le prix! Oh oui! Mais heureusement, Ève à de l'expérience dans ce domaine, et négocie pour 1700 Francs CFA (5.50$ Canadiens) que tous les 3 on se rende de notre quartier (OUAGA 2000) jusqu'au centre-ville. Un bon 15 a 20 minutes. Nous embarquons, le monsieur nous informe qu'il doit mettre de l'escence. Pas de problème, la station service n'est pas loin. Il arrête mettre de l'escence, mais pour 2 litres! Et là, je réalise à quel point ils sont pauvres ces chauffeurs. Et nous finission de passer 5 minutes pour négocier notre transport de 2000 à 1700 francs CFA. Je me sens tellement mal. Mais, Ève me rassure, qu'il faut le faire, c'est comme ça. Je sens que mes négociations futures vont êtres difficiles. Le chauffeur paie pour son essence, et nous nous mettons en marche!

Mais l'aventure ne fait que commencer. Le hic dans cette histoire, c'est que même si nous somme déjà 3 dans la voiture, apparement il y a de la place pour d'autres gens. A deux reprises nous arrêtons pour prendre des Burkinabès. Laissez-moi vous affirmer, que 6 personnes dans une Renault 1985, c'est pas le luxe vis à vis le confort... Et je vous épargne la description des odeurs. Référez-vous au blog précédant si vous voulez vous rafraichir la mémoire.

Éventuellement nous nous sommes rendus au marché des artisans de bronze.



En arrivant dans le marché, nous sommes attaqués de partout par les marchands qui veulent tous que nous visitions leur boutique! Ils insistent. Nous leurs disons que nous allons commencer par la première et que nous allons tous les visiter. Il y a même un monsieur, qu'une fois qu'il a compris que je viens du Canada, qui me demande si j'ai voté oui ou non pour le référendum du Québec! Moi qui croyait s'être sauvé de toutes ces histoires! Nous avons eu quand même une bonne discution. Je ne vous dirai pas ce que je lui ai dit, mais il était d'accord avec ma réponse :)

Nous commençons donc par la boutique Numéro 1, elles sont numérotées. Le vendeur s'appel Pierre. Un beau jeune Burkinabè qui à vite compris que je n'allais rien acheter. Il a donc voulu devenir mon ami faut de lui acheter quelque chose. Si il aurait eu sa façon, il serait rentré chez moi pour jaser! Et oui... j'imagine la scène :D Mais comme je doute de sa bonne volonté, je lui dit que peut être une autre fois quand je reviendrai, on pourra jaser. C'est la façon de dire non au Burkina Faso. Il ne faut jamais faire perdre la face à son interlocuteur. La politesse ici, c'est vraiment quelque chose! Et ceci se répète plus ou moins de la même façon pour les 19 autres boutiques... c'est long. Les objets sont vraiment beaux, mais comme je déménage a Bobo dans 1 semaine, je ne veux pas m'encombrer inutilement. De toute façon, j'aurai sûrement la chance de revenir! Mais, je remarque, que malgré les nombreux artisans, les nombreuses boutique, Michelle, Ève et moi, sommes les 3 seules qui magasinent. Et là, la phrase de M. Gervais me résonne dans la tête : "Avoir un emploi, c'est un privilège." Plus ça avance, plus ça fait du bon sens.

Éventuellement on revient à l'hotel. On se couche, et on se lève. Nous sommes alors rendu au Jeudi matin. Presque 1 semaine depuis mon départ du Canada. J'ai l'impression d'être ici depuis 5 ans. Ça passe tellement vite, mais j'ai l'impression d'avoir vécu 50 vies. C'est claire, je ne serai plus jamais le même. Aujourd'hui, je trouve tout difficile. J'ai le moral à terre. Et c'est le cas de le dire. La poussière ici, on ne s'en sauve pas. Tous mes vêtements sont rouges, salis par la poussière burkinabè. Je ne peux pas arrêté de penser aux artisans, à Yacou, au petits enfants dans la rue qui insistent pour me toucher chaque fois que je passe, des marchands sur la rue qui sont là toute la journée, mais il n'y a personne pour acheter... c'est trop. C'est vraiment trop.

On s'en va a l'ambassade du Canada s'inscrire, et pour une petite formation de sécurité et de culture burkinabè. C'est bien, tout se déroule dans l'ordre. Pas vraiment excitant l'ambassade. Mais au retour, yen a quelques uns qui décident de faire arrêter le chauffeur à la Total (un genre de station service, dépaneur). On nous fait attendre au moins 20 minutes dans l'auto, pour quils se retournent avec du vin et des bonbons et des truques... et aujourd'hui je trouve ça tellement insolent. Tout le monde crève de fin ici, on nous on fait les gros porc, abuse du vin, on mange gras... je ne suis plus capable. Je me ferme la gueule jusqu'à l'hotel. On se met à table, et le bout du comble, on fait tout un drame pour une salade qui n'avait pas été commander, question de salubrité. Je me ferme la gueule et je mange ma salade. Elle est délicieuse. Je mange le reste de mon déjeuner (au Canada on dit Dîner) dans un silence relatif, je m'isole dans mon livre de Gabriel Garcia Marquez et j'essais de réconcilier tout ce qui se passe. Là, j'ai juste le goût de chrisser mon camp de l'hotel. J'ai besoin de sortir. Et bien... comme un ange descendu du ciel, j'aperçois la belle Jolyane qui arrive. Je me précipite vers elle, je lui saut dessus, et je lui dit à l'oreille : "sors-moi d'icitte!"

Jolyanne, c'est une correspondante qui est ici depuis le mois de Septembre. Elle est très bien intégrée, et je la connais depuis que nous avions fait notre première formation chez CUSO-VSO à Ottawa en juin dernier. Nous avons développé une très bonne amitié depuis, elle, Danièle, Gabrielle M et moi. Jolyane possède une mobilette, alors ce n'est pas long que je suis derrière elle, et que nous filons sur les routes de Ouagadougou. Je ne peux pas vous décrire les regards et les rires que nous avons eus. Deux nassarahs sur une mobilette, apparement que c'est drôle pour les burkinabè.

Jolyane me fait le tour du quartier, me montre la maison de Gabrielle M et on s'arrête queqlues minutes chez Danièle. Là je fais la rencontre de Jean-Claude (dit JC), un burkinabè. Après quelques minutes, on reprend la route. Jolyane m'invite a visiter son centre ou elle travaille. C'est un centre de réinsertion social pour les femmes qui sont soit victimes de violence, mono parentales, rejetées par la famille, etc. Et là, j'ai vraiment compris pourquoi nous étions ici. Ces jeunes dames, si jolies, si souriante, si accueillante... elles n'ont rien. Rien. Elles ont a peine des vêtements pour se mettre sur le dos. Et, la plupart, sont mères. Celle là a perdu son bébé à la naissance, celle-ci est issue de mariage forcé, celle est rejeté de tout le monde pour être enceinte hors-mariage... et la liste continue. Je jase avec le personnel du centre, ils ont besoin d'aide en informatique. Tout le monde ici a besoin d'aide en informatique. Une des mères me laisse prendre son bébé dans mes bras. Et encore j'ai la phrase de Monsieur Gervais qui me trotte dans l'esprit. C'est difficile. Je dois retenir mes larmes. C'est vraiment fou ce qui se passe en moi en ce moment. Je comprends, que le travaille que nous faisons ici, est vraiment, vraiment important. Ces femmes auront une chance grâce au travail de Jolyane et de ses collègues. Jolyane m'explique qu'ils font régulièrement du suivit auprès des femmes qui quittes le centre. Elles se marient, partent de petits commerces, réussissent à subsister. Ce sont de gros accomplissements. Une belle histoire, dans une pays avec une multitude d'histoires tristes.

Je quitte le centre avec Jolyane. On s'en retourne chez elle. On décide d'aller dîner (au Canada, c'est le souper) avec Danièle, JC, Jolyane, Ngaba, Gabrielle M et ses 2 enfants. Après un peu de confusion, nous réussissions à trouver le restaurant Denguele, un restaurant tenu par des gens de la Côte-d'Ivoire. Nous sommes les seuls clients, malgré que le restaurant soit si beau et que la nourriture soit si bonne. J'ai beaucoup parler avec JC, un burkinabè. Il me fait goûter plein de truques, et me montre la technique pour manger avec ses mains. C'est pas évident, mais j'y arrive un peu. Nous avons bien rit. La soirée était tellement agréable. Je me sens tellement bien. Je suis toujours très heureux d'être ici.

Monday, January 11, 2010

Not yet 72 hours in Africa, and already I feel like I have been here forever… but in a good way. So here is how it all went down. There was a mix-up at the Ottawa offices of CUSO-VSO with my paper work and I almost missed my departure, but everyone pulled together and in the end, I boarded the Royal Air Maroc flight to Casablanca with 5 other CUSO-VSO peeps: Michelle, Rachid, Nathalie, Tania and Lépold. The flights were uneventful, which is how flying should be in my opinion, if you ignore the fact that Royal Air Maroc never seems to be able to leave or arrive on schedule… but hey! Arriving in 1 piece with all my luggage in Ouagadougo at 3am GMT is appreciated!

We spent the first day in Casablanca. I have summarized my thoughts in this video.


The plane ride to Ouagadougou from Moroco was almost 4 hours and went by soooo fast because I slept the entire way. A really cute flight attendant had to shake me from my slumber to eat dinner and that was the only time I spent conscious on the flight prior to the decent. Then we landed. I don’t know what I was expecting but, it certainly was not this… I don’t know where to begin to describe the airport itself. It was so small… and we had to climb down the Boeing 737 by way of stairs they had rolled over to the exits, and not a bridge like they do in modern airports. Then, a reconditioned bus drove us from one side of the runway to the main (and only) terminal. A French lady informed me that the buses came from Paris that were sent down to Ouagadougou. I am not sure I believe her.

Stepping down from the bus, and getting my first close up glimpse of the terminal… Wow. The ceiling had holes in it. Some of the concrete structures had visible wear and tear marks, bits of concrete having fallen over the years. Hand written instructions for travellers posted on the walls. Windows were boarded up. Dusty. Dirty. Damp. Hot. 22 degrees outside at 3am (and this is not the hot season). Like a flock of sheep we herded into a tiny, fenced in, waiting room about 40 square feet where all the passengers of the 737 were trying to cram into, and figure out what the hell you are supposed to do next. I stood by the entrance watching the madness and thought to myself : “Holy shit. This is it. What the hell am I doing?!”

My colleagues and I did some snooping around and Michelle found the required forms for immigration. We promptly filled them in, and lined up for the customs. The entire process was surprisingly quick. And the customs officers were much more pleasant than any customs officials I have ever dealt with, but they were thorough in checking my passport and entrance visa.

Now, just to give you an idea of how small this airport was, the distance from the entrance to the terminal, to the baggage belt, was no more than 100 feet. And then, maybe 25 feet to the left of the baggage claim area, was the exit… and what an exit. Stepping out of the airport means stepping onto the city street. There are people everywhere. There must have been 15 people begging to carry my luggage to the car. I felt swarmed. And I learned an important lesson that night. Prepare your tipping money in advance. These people are good. I had 25 euros (about 40$ Canadian) in my pocket before the baggage claim. I had 0 euros after the baggage claim lol. I need to learn to say no. Not an easy thing to do when you are walking around all these beautifully skinny Africans as an overweight, laptop carrying “rich” North-American. Three days here, and already I can feel something changing in my head.

Burkina Faso is 187th on the Human Development index out of 202 countries. Just to give you an idea, to those who have been to the Caribbean, a country like the Dominican Republic is 92nd (approximately if my memory is not playing tricks on me), and I think we can all agree that the DR is poor. Really poor. Canada in comparison is 5th or somewhere around there.

Burkina Faso… There are no words. None that I know. You see it just by looking at the people here. You see it on their dust laden skin, ragged clothes, dirty hands, and the odor. Ooooh, the Odors of Africa. Anti-Persperant is not an option. It just isn’t. Even the waiters at our hotel have a very musky smell. I wouldn’t say that they stink, they are very clean… but smell very natural. I will learn to appreciate it. The other smell I have noticed, and herein lies my personal challenge, is the odor of smoke. There is always a fire burning somewhere. And, if I were to venture a guess, they seem to be burning everything but wood. It’s awful. My hotel room is not too far from someone’s backyard and they burn everything; I can smell rubber, plastic, organic materials (probably from cooking), and sometimes, I swear, it is the exact same odor I remember from my childhood when my father used to take me to the municipal dumping site to bring our trash. The streets are littered with trash. It is everywhere, but the trash doesn’t bother me as much as having to constantly side-step the donkey shit, dog shit, and whatever other flavor of shit might be de rigueur that day.

So that’s the not so pleasant side of BF. Now forget all that for a minute. Forget that these guys have no money and virtually no assets. However, the value that is placed on human relationships outweighs any amount of money you can find in North-America. I am completely charmed by their warmth. They are so genuine, a simple smile and I feel like this is my home. They really take the time to listen to you. Everybody smiles and waves and says hello. It’s quite remarkable. I wish I could put this in a bottle and bring it back to North America and give it away to everybody.

We went for a walk around the neighborhood yesterday. The VSO offices are not too far from the Hotel and we will be going there tomorrow for the start of our Orientation. What we saw was a typical Ouagadougou neighborhood, filled with people peering out of the shanties yelling “Nassarah” (White) as we walked around perusing the shops and maquis as we went along. Children find us especially fascinating, waving and staring, some even going as far as asking to shake our hands. The children are especially beautiful. I am really moved by their innocence and their tiny dark hands waving at me with such energy and potential. I thought about how much potential these children have. I thought about the fact that 35% of them will die of malaria at some point in their lives. I thought of the 40% literacy rate. But I see their bright smiles and I am completely moved… to a happy place.

It is a very strange thing to experience. Never before have I felt attributed so much meaning to the color of my skin. I feel white here. I have never felt white before. I am not saying it is a negative feeling, it’s just a feeling. Different. “Nassarah”. I wonder what they are telling each other as we are walking through their neighborhood. I wonder if they know just how happy I am to be sharing their land. Do they know how much I have fallen in love with their country? And then the stars align properly and we are sent a present. A young man by the name of Yacou comes to greet us with a big smile and an extended hand. He enquires about our visit, and when we tell him we are not French, but French-Canadian, his demeanor is transformed, he is genuinely happy to meet us. It seems, Canadians are well liked here.

Excited to tell us about his city, his friends and his music, Yacou showed us ratted old pictures of him and his friends that were taken by a friend, a photographer. The pictures are visibly old and were taken quite a few years ago, yet he keeps them in his vest, close to his chest. I can tell by the quality of the images, the framing, composition and control of light that these were taken by a professional photographer. Yacou knows how to make friends. He walks with us for a while and he insists that we come listen to his band but we cannot, the whole experience is beginning to weigh heavy on us and we start longing for our hotel rooms and cold drinks. The sun is shining, it is 35 degrees. There is no cloud in sight. It is time to head back to the Hotel.




The hotel is incredible. There are monkeys hanging out behind the kitchen and there is an eagle who just roams around, and will let you walk up to him, as close as about a foot before he puffs up his plumage and shows you just how tough he is.

The service at Village Nong-Taaba is incredible, they bend over backwards. The food is delicious. Couscous, lamb, vegetables, ice-cream, pine-apple, fruit salad, potatoes, french-fries, pizza, apricot marmalade, bread and the most flavorful butter I have ever tasted. I cannot get enough of the butter. However, I think from now on I will pass on the coffee. They only serve instant coffee and well… gross. They do however keep a very well stocked refrigerator. Coca-Cola for me and beer for my colleagues. I don’t know if it’s the sun, the air or the people, but somehow, my cold Coca-Cola, has never tasted so good. Life is beautiful.