Thursday, April 15, 2010

J'ai de la peine à contenir ma joie. Vraiment!

Demain, encore, je pars à Ouagadougou. J'ai mon billet de TCV (le bus), j'ai mon siège réservé, dans la première rangée en avant, pour bien observé les beau paysage qui va défiler devant moi, et ma chambre d'hotel est réservée à l'hotel Village Nong-Taaba.  Et pour faire changement, ça va me faire plaisir d'aller à Ouaga parce qu'il ne reste plus que 2 dodos et je vais aller acceuillir mon petit frère Joël à l'aéroport. Vraiment là, j'ai hâte. Vraiment.  Non vraiment, j'ai hâte.

Ça fait un moment que je ne vous ai pas écrit, mais même en Afrique la vie peut prendre une routine assez mondaine. Quand je pars au centre-ville, je ne suis plus épaté par les scènes de vie quotidienne, en fait, je suis habituer de voir un âne, 23 poules, 2 vaches et 12 personnes tassé sur le dessus d'une voiture. (oui, le dessus, parce que ya déjà 9 ou 10 personnes dedans). Et je sais que vous pensez que j'exagère, mais il y a des voitures blanches, des espèces de vieux Station-wagons de 1975, et c'est comme ça qu'elles se promènent. Éventuellement, je vous en ferai une photo. Les madames avec un bébé sur le dos et une tonne de tomates sur la tête, je trouve que c'est normal, je ne me retourne plus pour les regarder.  C'est drôle comment on peut s'adapter à plein de choses.

Mais, il y a quelque chose que je trouve très difficile. Tous les jours, sans exception, il y a quelqu'un qui me demande de l'argent, si ce n'est pas ma femme de ménage qui veut soit des médicaments, soit que je répare son vélo, ou encore, la semaine dernière, qui me demande que je lui achète une moto (oui oui, une moto), c'est un gamin sur la rue qui à un pneu crevé sur son vélo, ou encore un enfant qui veut manger. Mais la réalité c'est que je ne peux pas tout payer ça. Les salaires burkinabè n'ont rien à voir avec ceux du Canada. Je suis payé en Francs CFA, à un salaire de cadre, donc, très bien pour le Burkina, mais modeste pour le Canada. Les gens sur le bien être sociale au canada gagne plus de sous que moi.  Mais, faut pas me prendre en pitié. Je ne manque de rien, et je réussis quand même à me payer une femme de ménage/cuisinière, un chauffeur et un gardien de nuit.

L'autre aspect qui commence à faire un effet, c'est la solitude. Déjà, j'aime de passer beaucoup de temps seul. Mais, il y a une limite. Ce n'est pas évident de se faire des amis ici. Il y a très peu de Canadiens, mis à part ceux qui travaille pour VSO, j'en connais pas, et ils ne sont pas tous des gens avec qui j'ai des atomes crochus. Il y a beaucoup de Français. Mais... mettons que ce ne sont pas les plus gentils de la France qui viennent faire les touristes ici. En général les blancs qu'on voient on tous des grosses jobs très payantes et ils font un peu chier le peuple avec leur attitude condescendante. C'est vraiment pas agréable.  Et pour se lier d'amitié avec les Burkinabè... c'est pas évident. Ceux qui viennent vers toi, en général, c'est parce qu'ils te regardent avec des $$ dans les yeux.  Je commence petit à petit à rencontrer des gens socialement, mais c'est pas évident. La différence culturelle, la langue et l'éducation font que c'est pas toujours facile de trouver des points communs, et aussi, la façon de faire du social n'est pas la même. Si tu as un ami, faut aller le voir tous les jours pour lui dire bonjour. Sinon, il va penser que tu es fâché contre lui et ça va chauffer.

Mais, la culture ça peu aussi être une façon de tisser des liens. Hier soir, j'ai fait pleurer de rire Abou, Moussa et Outara (mes 3 chauffeurs de taxis préférés) avec mes impressions des danses modernes africaines : le pongo et le coupé-décalé. Je vous offres ces deux vidéos. Vous allez tout comprendre.

Le coupé-décalé.


Et un peu de tout ce que tu peux voir dans les maquis.

et finalement, le Pongo. Une danse qui s'inspire des mouvements de gorilles.

1 comment:

  1. What would be funnier, those dances, or a white boy trying to do them? The jury is out.

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