Monday, July 19, 2010

Les montagnes russes

Vendredi midi j'ai rencontré ma big boss de Ouagadougou qui était de passage à Bobo-Dioulasso pour une séance de travail avec ses collègues. On a parler de mon désir, qui à ce moment là, ne cessait de grandir pour revenir au Canada. Ça faisait quelques semaines que je ne pouvais pas m'enlever cette idée de la tête : revenir à Montréal.

C'est bizarre, mais on dirait après avoir causé avec ma big boss, je n'avais plus du tout envie de retourner au Canada. Je ne sais pas si c'est le Lariam qui me fait ça, mais j'ai l'impression de vivre des montagnes russes émotives. D'une semaine à l'autre je passe de l'envie de retourner au Canada à celle de rester ici jusqu'à ma retraite.  J'ai décidé, qu'il faillait me décider, une fois pour toute. Sois je reste, sois je m'en retourne, mais dans les deux cas faut que j'arrête de me morfondre et de vivre avec la décision.

Alors, la conclusion, je vais décider de mon sort cette semaine, mais il y a beaucoup de facteurs à considérer.

Comme vous le savez, j'ai récemment démissionner de mon ONG. Le mandat ne marchait pas, et il fallait bien que je fasse quelque chose. Alors, la big boss et moi avons discuter de la possibilité de trouver un autre placement, ce qui va se faire, mais ça va être long. Probablement pas avant le moi d'octobre! Ouf! Déjà que le temps ne passe pas super vite ici, ça risque d'être une longue attente. Pour passer le temps, et pour être utile, je vais pallier le temps en aidant les partenaire courant de notre Organisme. Je vais faire des sites webs, des améliorations réseaux, etc. Ça va m'occuper, et ça va me permettre de me recharger les batteries, parce que toute cette histoire avec mon ONG, ça ma vraiment brûlé.

Samedi soir, nous étions invité, Alpha et moi, chez Xavier, un copain Français qui habite ici au Burkina Faso depuis plusieurs années. J'ai rencontré une coopérante Luxembourgeoise et une autre Française. La conclusion que j'en ai tiré, c'est peu importe le pays d'où on vient, peu importe la structure à laquelle nous sommes assignés, les frustrations des coopérants demeurent les mêmes! C'est rassurant.

Hier je n'ai pas fait grand chose. Petite journée tranquille à la maison à surfer le net et jouer à World Of Warcraft en ligne. J'ai téléchargé des .avi et la soirée passa agréablement.

Aujourd'hui par contre.... oh la la! Pas content le petit monsieur.

Imaginez-vous, que je viens d'apprendre que je vais retourner au Canada! Oui oui! Un ancien coopérant, qui n'est même plus au Burkina Faso, en fait, il est au Mali... appelons-le Minemba, à décidé d'envoyer un courriel à plein de coopérants du Burkina Faso pour leur expliquer les raisons de mon départ! J'en suis vraiment sidéré! L'espèce de cinglé, ne me parle même pas, parce que je lui ai déjà dit à plusieurs reprises de se mêler de ses oignons. Là s'en est trop. Qu'on parle de moi, qu'on explique ma situation, qu'on en trouve des raisons, SANS M'AVOIR PARLÉ, et ce, depuis le mois d'Avril... j'en suis vraiment bouche-bée.  Je ne comprends tout simplement pas. En plus, il dit que les raisons de mon départ ont rapport avec le directeur de l'organisme qui m'embauche... Et la, je tiens à dire publiquement, et à haute voix: C'EST FAUX.

Parlons-en un peu. Je n'ai que du positif à dire de mon Organisme. Le directeur, autant que les employés, ont témoigné d'une volonté de m'aider dans mon processus décisionnel hors de toutes attentes. Ils sont des gens acharnés, qui travaillent tous très forts, et qui nous sont d'un appui extraordinaire. Ils vont toujours au-delà de ce qui est demandé pour nous, et ont vraiment le coeur à la bonne place.


Wednesday, July 14, 2010

185 Days In Burkina. But Who's Counting?

Lately? Me!

So, its been six months since I first arrived. Time is one of those things that I am constantly obsessing about. Anniversaries, dates and milestones are all measures of progress or success in my books. At this point in time, I am brought to much reflection about what I am doing here, what I am missing back home and questioning what the future will bring.

There are days where it is really easy to be here. And then there are others when I wish I was anywhere else. For example when my sister told me she found out she was pregnant. Well, that was something I would have much rather have experienced in person than via an MSN chat window. Its kinda hard to convey your excitement with an emoticon :).

And then there are moments when I am truly grateful for the experience. For example, yesterday on my little walk around the neighborhood, I passed some people who were cooking something on a fire next to my house. Being a curious individual, I had to come take a peek at what all the to-do was about! Well, much to my surprise, and chagrin, there was a dog head roasting on the fire. I later learned that eating a dog's head will make one immune to any hex cast upon one by a sorcerer. Who knew?

So after six months, what have I learned?
  1. I am much more patient than any of you might think.
  2. I can eat rice every day and live to tell the tale.
  3. Chicken tastes better here. It just does.
  4. Rice is a luxury not afforded by many.
  5. I hate mice.
  6. Mice run really fast when you chase after them with a broom.
  7. People are what matters most.
  8. I hate insects, bugs, and creepy crawlies almost as much as I hate mice.
  9. Some white people are very strange and behave in ways that embarrass me when they leave their own countries.
  10. I really love Montréal.
Yeah, that last point has really been hitting home lately. I don't know if its because I have more free time on my hands of late, but Montréal has been on my mind. It is summer now, and there is no city like Montreal in the summer. All the happenings, festivals, parties, BBQ, Pot-Lucks, brunches, parades... *sigh* The parades here are not quite the same.

So, six months into my little experiment, and I am still extremely happy that I made the decision to come here. I really am. But man oh man, it is not easy. I long to sit at the Rapido with Camille, Marie and Nicholas for brunch and just talk about boys, life and complain about stuff that right now, seems pretty trivial.

Oh yeah. Jerry is dead.

Turns out there were two Jerrys. We found one behind the fridge and one in the bathroom. Both dead. And surprisingly enough, it is possible to feel guilt for having poisoned two mice.

 

Saturday, July 10, 2010

Le troisième coloc!

Beaucoup d'entre-nous avons eu des expériences difficiles de colocation! Que ce soit la vaisselle laissée sur le comptoir, une incapacité total de laver la toilette ou même que le morceau de gâteau au chocolat que tu avais si  précieusement conservé au frigo, disparait sans une trace... La colocation quand ça se passe mal, c'est pas drôle.

Non, je ne parle pas de Nathalie. Nathalie c'est une perle.

Je parle plutôt de Jerry. C'est qui Jerry? Et bien, ça me fait plaisir que vous me posiez cette question. Laissez moi vous le présenter.

Jerry, c'est le 3e occupant de la maison. Il n'a jamais demandé si on voulait ou non qu'il habite avec nous, mais il a quand même trouvé son bonheur chez nous. Heureusement, il est plutôt tranquille, et ne fait pas beaucoup de bruit. Par contre, quand il est là, il ne passe pas inaperçu! Il sort surtout la nuit, quand tout est silencieux. Il se faufile un peu partout dans la cuisine, sûrement en quête d'un bon fromage ou un autre délice à se mettre sous la dent. Il court très vite quand on le voit, et zig-zag un peu partout dans la maison pendant que moi je cours après lui avec un balai pour le chasser, quand je ne suis pas grimper sur une chaise entrain de crier comme une petite fille de 12 ans. (Nathalie peut vous en dire quelque chose). Le petit Jerry est très habile, et réussis à se sauver de mon balai à chaque fois... mais là, j'ai un plan. Mon gardien, qui n'ose pas rire de mes cris de peur, m'a promis qu'il allait trouver une solution au problème demain au marché.

Alors, mon petit Jerry... tu es mieux d'être sur tes gardes. La guerre est déclarée!

Thursday, July 8, 2010

I knew this day would come.

Yes, I feared this day more than the apocalypse! And I must now face the music, and try to survive. I ran out of good coffee. Now, the concept of good coffee is something that can be left to much debate. My idea of good coffee is a "Large Double-Double!"  Those familiar with this typically Canadian lingo will quickly understand that my favorite coffee came from Tim Horton's.  So, you can imagine the horror I felt this morning when I looked into my empty coffee can to realise that I am stuck drinking the awful Arabic blend that is available at the market for the rest of my stay in Burkina Faso.  They say its the little things from home that you will miss... They are right.

I MISS MY COFFEE DAMN IT!

Monday, July 5, 2010

Je n'ai pas envie d'écrire!

Oui, c'est vrai. Aujourd'hui je n'ai pas envie d'écrire. Principalement parce que les nouvelles ne sont pas bonnes, j'ai le rhume, il fait chaud, etc.

Hier j'ai donné ma démission. Oui, vous avez bien lu. J'ai décidé que j'en avais assez de me tourner les pouces à l'ONG où je suis placé depuis le début de l'année. Ce n'est pas un secret, j'ai déjà parler des défis administratifs auxquels je faisais face, mais après presque 6 mois de travail acharné, et je n'ai toujours rien de concret à montrer, j'ai décidé qu'il était temps de passer à autre chose.

Alors, est-ce que ça veut dire que je reviens au Canada? Et bien, j'espère que non. Il y a plein d'organismes ici qui sauront mieux mettre mes compétences à l'épreuve, alors on verra d'ici quelques jours ce qui va se passer. Je vais rencontrer mes patrons cette semaines pour discuter de mon futur au Burkina Faso. Je me crois les doigts parce que je n'ai vraiment pas envie de retourner au Canada.

Oui, vous m'avez bien lu. Je n'ai pas envie de retourner au Canada. Samedi, ça fera exactement 6 mois que je suis arrivé au Burkina Faso.  Bien que souvent, c'est difficile, souvent il y a plein de choses qui manquent du Canada, je me sens de plus en plus chez moi ici. Difficile à croire, mais pourtant, c'est vrai.

La saison pluvieuse est à nos portes. La température est vraiment agréable. Il fait chaud, mais pas trop. Le soir on peut très bien dormir sans allumer la climatisation, et souvent je me lève la nuit pour éteindre le ventilateur parce que j'ai froid. Heureusement que mon chouchou vient me réchauffer de temps en temps! :)

Il y a Nathalie qui est arrivé chez moi Jeudi. Et quel vent de fraîcheur! C'est vraiment agréable d'avoir quelqu'un aux alentour pour partager son quotidien. Elle est venue faire un petit mandant de 3 ou 4 mois dans un ONG de Bobo en attendant son placement plus permanent à Ouagadougou. Alors, bienvenue à ma coloc Nathalie!