Eighteen Days. That's how much time I have been back in Canada. Eighteen of the longest days of my life.
I am constantly asked about my experience in Africa, and I am usually at a loss to find the right way to describe the experience. The only thing I am convinced of is that I loved it. Its too bad its over. But it had to come to an end at one point.
How is it being back? Well, it is not as wonderful as I thought it would be. My craving for Fast Food as passed, infact I never did get that Whopper I was craving. Nope. Still haven't. I spent a year in Africa drooling over my memories of Whoppers, and now I just walk passed the Burger King, feeling disgusted by the food industry, while trying not too think too much about my friends in Africa who might not have all this luck.
I am also left wondering where all the smiles went? In Africa, people look at you, they smile. Here, nobody looks at you, and nobody smiles. Coming back, in the middle of the christmas crazyness, is like adding fuel on the fire. Yesturday, I met up with a friend at a shopping center, and we spent a few hours chatting away in the food court while watching the shoppers go by. Nobody smiles. Nobody. Here are people, shopping for christmas, buying gifts, for, I assume their loved ones, and yet, the expression on their faces was one of pain, aggression and frustration.
I imagined what it would be like if I could take anyone of my Burkinabè friends and put them in a mall with some money and a credit card, and tell them to spend the day shopping for their family. If they had this opportunity, I can guarantee you, they would be smiling, even if there are lots of people at the mall, even if it takes a long time to find a customer service rep at the store, even if the lines are long... they would be smiling. Because right now, they can`t buy anything.
I won`t be buying anything either.
This will be my last posting on this blog. Thank you for reading my dribble. I will continue my photography blog, which can be seen at http://gabrielrobichaudphotography.blogspot.com/ and my website www.gabrielrobichaud.com.
Je suis un coopérant canadien qui travaille en informatique à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. I am a Canadian volunteer working in information technology in Bobo-Dioulasso, Burkina Faso.
Saturday, December 18, 2010
Saturday, November 27, 2010
324, 325, 326, 327, 328 - STOP!
Aujourd'hui Jour 324.
Mercredi, jour de mon départ ce sera mon 328e jour au Burkina Faso. Je vais donc reprendre le chemin du retour.
Mercredi Matin, se sera à mon tour, le 7e sur le groupe des 11 canadiens qui sont arrivées ici en Janvier. Je peux donc être fier de faire parti de ceux qui ont duré le plus longtemps!
J'ai décidé de mettre fin à mon aventure. Il n'y a pas une raison en particulier, c'est surtout du à plusieurs facteurs, hors de mon contrôle. Je n'en ferai pas un prône, je n'en n'ai vraiment pas l'envie. J'aimerais plutôt parler de mon expérience avec l'avantage que maintenant je sais que c'est fini, que je suis peux vraiment l'apprécier.
Quand je parle de mon expérience avec les gens de chez nous... certaines questions reviennent, alors je vais les répondre ici avec l’espoir de m'épargner un peu de salive mercredi soir, quand je serai à Montréal. Donc, voici le
FAQ - Gabriel chez les Burkinabè!?!
Question : Pourquoi tu t'en retourne maintenant? Tu devais faire deux ans n'est-ce pas?
Réponse : Parce que c'est le temps. Je suis épuisé mentalement. Les conditions de vie ne sont pas facile, travailler ici, ça veut dire se battre. Se battre contre un système corrompu, se battre pour motiver des gens qui souvent ne savent pas comment faire avancer les choses, se battre pour comprendre tout se qui se passe... Faire ça pendant deux ans, je croyais que je serais capable, et je crois encore être capable de le faire, mais pas avec l'organisme pour qui je suis ici en ce moment. Je crois sincèrement qu'il y a des meilleurs ONG un peu plus sérieuse, et la prochaine fois, ça sera avec une de celles là que je le ferai.
Question : Est-ce que tu aimes ça?
Réponse : Et bien figurez-vous que je ne serais pas rester 11 mois si je n'aimais pas ça. En fait, je trouve ça très dificile de partir. J'ai commencé à faire mes adieux, et c'est très difficiles. J'ai les yeux rouges de larmes très souvent depuis quelques jours, et ça va être encore pire au moment du décollage. J'ai des amis ici maintenant. De bons amis. Des canadiens, qui sont là comme moi, avec une bonne volonté dans le coeur, un envie d'aider, et le sourire aux lèvres, même quand on a les deux pieds dans la marde. J'ai des amis africains aussi, que ce soit Issa qui m'apprend du dioula avec son sourire intoxicant ou mon petit groupe d'amis gays du Burkina qui m'ont appris la vrai définition du mot «courage», ou encore les enfants de la rue qui me mènent les larmes aux yeux par leurs calins, leurs sourires et leur joie de vivre, OUI, j'aime vraiment, vraiment beaucoup ça.
Question : Qu'est-ce qui t'a le plus marqué?
Réponse: Il y a vraiment beaucoup de choses. On ne peut pas vivre dans le 6e pays le plus pauvre du monde pendant presque un an sans être marqué profondément par l'expérience. Pourtant, il y a un évènement qui va me hanter très longtemps, c'est celui des funérailles de Salimata, plus précisément l'enterrement au cimetière. Je me sentais comme dans un film. Je ne veux pas vraiment en parler, mais je vais simplement dire que j'ai compris bien des choses ce jour là: sur la vie, sur la mort, sur la situation africaine, l'injustice, le respect, les traditions et surtout, mes limites.
Question : Tu dois sûrement avoir beaucoup changé?
Réponse: Je ne sais pas, vous me le direz en revenant. Je n'ai pas l'impression d'avoir changé. J'ai par contre beaucoup appris. Alors peut-être une question plus propice (et plus philosophique) serait la suivante, est-ce que l'apprentissage et l'éducation change les gens? Je crois que... peut-être. Et c'est ça pour moi la surprise agréable de toute cette expérience. Je suis enrichi de cette expérience, émotionnellement et intellectuellement.
Question : Est-ce que tu vas t'ennuyer tu Burkina?
Réponse: Oui, absolument. Pendant que j'écris ces lignes, il y a une douzaine d'enfants à l'extérieur de ma cours qui chantent, dansent et frappent des mains. C'est magique. C'est beau. C'est comme dans les films. Je vis ça tous les jours depuis un an. C'est bien plus agréable que de se faire lancer des doigts d'honneurs par les ptits voyous dans les rues de Montréal. Pour paraphraser un collègue, la chaleur humaine va me manquer. Nous n'avons pas la même façon de s'aborder dans les pays plus riches. Ici, ma simple présence est appréciée, et on me le dit... jours après jour. «Toubabou. Idansé! Idansé!» Hé bien, ce Toubabou vous répond «Nbaa» et «Aniché! Barka!»
Question: Est-ce que tu vas revenir?
Réponse: Comme on répond ici: Certainement, Inchallah! Il y a 2 ans, si tu m'avais demandé si je voulais aller en Afrique, j'aurais répondu, et assez sèchement, NON, jamais! Aujourd'hui, je change une tout autre chanson. Non seulement suis-je venu, je vais revenir. Et encore revenir, et encore. C'est un grand continent, c'est un continent rempli de merveilles et de trésors, et je veux moi aussi en voir le plus possible. De toute façon, je voudrai revenir voir mes amis, c'est certain!
Question: Moi je ne serais pas capable, je ne sais pas comment tu fais?
Réponse: OK, ce n'est pas vraiment une question, mais je l'ai tellement entendu souvent que ça mérite d'en parler un peu. Premièrement, oui tu serais capable. Deuxièmement, je ne sais pas pourquoi, et je ne sais pas comment, mais il y a quelque chose qui se passe dans la tête du nord-américain quand il atterrit en Afrique. Mais à un moment donné, on se rend compte qu'on vit très bien ici, et qu'on réussit à être heureux. J'ai dit à mon ami Patrick à Vancouver il y a quelque semaines :
Donc... oui. Tu serais capable. Si tu te retrouverais ici, tu serais capable, et même, tu voudrais être capable. Moi aussi je pensais comme ça avant. Je ne croyais pas être capable. J'ai pris un gros risque en prenant l'avion pour venir ici... mais finalement j'ai réalisé... ce n'était pas un risque, c'était plutôt une garanti.
Donc... voilà. C'est la fin. Merci à tout ceux qui on rendu cette aventure possible. Autant mes amis à montréal, au NB, ma famille, que les gens de l'ONG au Canada, à Londres et au Burkina Faso. J'ai souvent été critique, mais sachez que tout à été apprécié, et ce, de tout mon coeur.
Jolyanne : Bon fin de mandat. On se retrouve à montréal en septembre, pour un Road Trip à Rimouski :)
Nathalie : Ma coloc à la belle face aux cheveux lisses. Fais moi signe à ton retour. Faudra fêter ça!
Ève & Simon & les 45 autres habitants de leur maison : Je ne sais même pas quoi dire. On dirait que mon quotidien ne sera pas le même sans vous. Ça va faire drole de ne pas avoir quelqu'un pour le thé à la menthe. Il faudra en faire à Racine quand vous reviendrez.
Helen: So glad you were part of our group. If you are any indication, Canada should let some more Brits in on our little experiment here. It was truly a pleasure to work alongside you. I hope to see you again sometime. You will always have a place to crash at my house in Canada if you ever feel the need to visit.
Sabrina, Benoit & Melissa: Ca ne fait pas longtemps qu'on se connait, mais j'ai l'impression qu'on va se connaître longtemps! Bonne chance dans le reste de votre séjour. Et on se pète un gros party à votre retour.
Abou & Moussa : Les taximans les plus hots du Burkina Faso. Si vous n'aviez pas été là, ma vie aurait été tellement plus compliqué. Oui, il y a d'autres taximans... mais ils ne trouvent pas ma joke de grenouilles écrasées très drole.
Yves : Le premier des mecs branchés qui a osé venir me parler. J'ai beaucoup apris grâce à toi. Et tu as été très patient... trop même. J'en suis tellement reconnaissant.
Ahmed & Koro : Mes deux employés de maison. Fidèles, dévoués, toujours souriants. Chose pas facile avec un toubabou koroba faton comme moi. Jamais je ne retrouverai des gens aussi dévoué pour mon bonheur. Merci. Merci. Merci.
Hassane, Hamidou, Charles, Dramane, Mustapha, Phillippe, Vlabest, Rabi : Je vous admire. Vous avez beaucoup de courage, et des coeurs gros comme le monde. Vous allez tous me manquer, et beaucoup.
Brice: Le dernier de ma liste... mais non le moindre. Le jour ou j'ai rencontré Brice, ma vie a changé. Son beau sourire, ses grands yeux, ses calins toujours si doux. Mon corps va partir au Canada, mais mon coeur va rester au Burkina.
Mercredi, jour de mon départ ce sera mon 328e jour au Burkina Faso. Je vais donc reprendre le chemin du retour.
Mercredi Matin, se sera à mon tour, le 7e sur le groupe des 11 canadiens qui sont arrivées ici en Janvier. Je peux donc être fier de faire parti de ceux qui ont duré le plus longtemps!
J'ai décidé de mettre fin à mon aventure. Il n'y a pas une raison en particulier, c'est surtout du à plusieurs facteurs, hors de mon contrôle. Je n'en ferai pas un prône, je n'en n'ai vraiment pas l'envie. J'aimerais plutôt parler de mon expérience avec l'avantage que maintenant je sais que c'est fini, que je suis peux vraiment l'apprécier.
Quand je parle de mon expérience avec les gens de chez nous... certaines questions reviennent, alors je vais les répondre ici avec l’espoir de m'épargner un peu de salive mercredi soir, quand je serai à Montréal. Donc, voici le
FAQ - Gabriel chez les Burkinabè!?!
Question : Pourquoi tu t'en retourne maintenant? Tu devais faire deux ans n'est-ce pas?
Réponse : Parce que c'est le temps. Je suis épuisé mentalement. Les conditions de vie ne sont pas facile, travailler ici, ça veut dire se battre. Se battre contre un système corrompu, se battre pour motiver des gens qui souvent ne savent pas comment faire avancer les choses, se battre pour comprendre tout se qui se passe... Faire ça pendant deux ans, je croyais que je serais capable, et je crois encore être capable de le faire, mais pas avec l'organisme pour qui je suis ici en ce moment. Je crois sincèrement qu'il y a des meilleurs ONG un peu plus sérieuse, et la prochaine fois, ça sera avec une de celles là que je le ferai.
Question : Est-ce que tu aimes ça?
Réponse : Et bien figurez-vous que je ne serais pas rester 11 mois si je n'aimais pas ça. En fait, je trouve ça très dificile de partir. J'ai commencé à faire mes adieux, et c'est très difficiles. J'ai les yeux rouges de larmes très souvent depuis quelques jours, et ça va être encore pire au moment du décollage. J'ai des amis ici maintenant. De bons amis. Des canadiens, qui sont là comme moi, avec une bonne volonté dans le coeur, un envie d'aider, et le sourire aux lèvres, même quand on a les deux pieds dans la marde. J'ai des amis africains aussi, que ce soit Issa qui m'apprend du dioula avec son sourire intoxicant ou mon petit groupe d'amis gays du Burkina qui m'ont appris la vrai définition du mot «courage», ou encore les enfants de la rue qui me mènent les larmes aux yeux par leurs calins, leurs sourires et leur joie de vivre, OUI, j'aime vraiment, vraiment beaucoup ça.
Question : Qu'est-ce qui t'a le plus marqué?
Réponse: Il y a vraiment beaucoup de choses. On ne peut pas vivre dans le 6e pays le plus pauvre du monde pendant presque un an sans être marqué profondément par l'expérience. Pourtant, il y a un évènement qui va me hanter très longtemps, c'est celui des funérailles de Salimata, plus précisément l'enterrement au cimetière. Je me sentais comme dans un film. Je ne veux pas vraiment en parler, mais je vais simplement dire que j'ai compris bien des choses ce jour là: sur la vie, sur la mort, sur la situation africaine, l'injustice, le respect, les traditions et surtout, mes limites.
Question : Tu dois sûrement avoir beaucoup changé?
Réponse: Je ne sais pas, vous me le direz en revenant. Je n'ai pas l'impression d'avoir changé. J'ai par contre beaucoup appris. Alors peut-être une question plus propice (et plus philosophique) serait la suivante, est-ce que l'apprentissage et l'éducation change les gens? Je crois que... peut-être. Et c'est ça pour moi la surprise agréable de toute cette expérience. Je suis enrichi de cette expérience, émotionnellement et intellectuellement.
Question : Est-ce que tu vas t'ennuyer tu Burkina?
Réponse: Oui, absolument. Pendant que j'écris ces lignes, il y a une douzaine d'enfants à l'extérieur de ma cours qui chantent, dansent et frappent des mains. C'est magique. C'est beau. C'est comme dans les films. Je vis ça tous les jours depuis un an. C'est bien plus agréable que de se faire lancer des doigts d'honneurs par les ptits voyous dans les rues de Montréal. Pour paraphraser un collègue, la chaleur humaine va me manquer. Nous n'avons pas la même façon de s'aborder dans les pays plus riches. Ici, ma simple présence est appréciée, et on me le dit... jours après jour. «Toubabou. Idansé! Idansé!» Hé bien, ce Toubabou vous répond «Nbaa» et «Aniché! Barka!»
Question: Est-ce que tu vas revenir?
Réponse: Comme on répond ici: Certainement, Inchallah! Il y a 2 ans, si tu m'avais demandé si je voulais aller en Afrique, j'aurais répondu, et assez sèchement, NON, jamais! Aujourd'hui, je change une tout autre chanson. Non seulement suis-je venu, je vais revenir. Et encore revenir, et encore. C'est un grand continent, c'est un continent rempli de merveilles et de trésors, et je veux moi aussi en voir le plus possible. De toute façon, je voudrai revenir voir mes amis, c'est certain!
Question: Moi je ne serais pas capable, je ne sais pas comment tu fais?
Réponse: OK, ce n'est pas vraiment une question, mais je l'ai tellement entendu souvent que ça mérite d'en parler un peu. Premièrement, oui tu serais capable. Deuxièmement, je ne sais pas pourquoi, et je ne sais pas comment, mais il y a quelque chose qui se passe dans la tête du nord-américain quand il atterrit en Afrique. Mais à un moment donné, on se rend compte qu'on vit très bien ici, et qu'on réussit à être heureux. J'ai dit à mon ami Patrick à Vancouver il y a quelque semaines :
Patrick... the funny thing is, people here seem happy. There is none of the bullshit we have at home. Nobody spends all their time complaining. Back home, we complain about the line up at the cafeteria, the coffee shop, the traffic... Here, they have something to complain about, real things, serious things... yet nobody complains... and they are happy for the most part.
Donc... oui. Tu serais capable. Si tu te retrouverais ici, tu serais capable, et même, tu voudrais être capable. Moi aussi je pensais comme ça avant. Je ne croyais pas être capable. J'ai pris un gros risque en prenant l'avion pour venir ici... mais finalement j'ai réalisé... ce n'était pas un risque, c'était plutôt une garanti.
Donc... voilà. C'est la fin. Merci à tout ceux qui on rendu cette aventure possible. Autant mes amis à montréal, au NB, ma famille, que les gens de l'ONG au Canada, à Londres et au Burkina Faso. J'ai souvent été critique, mais sachez que tout à été apprécié, et ce, de tout mon coeur.
Jolyanne : Bon fin de mandat. On se retrouve à montréal en septembre, pour un Road Trip à Rimouski :)
Nathalie : Ma coloc à la belle face aux cheveux lisses. Fais moi signe à ton retour. Faudra fêter ça!
Ève & Simon & les 45 autres habitants de leur maison : Je ne sais même pas quoi dire. On dirait que mon quotidien ne sera pas le même sans vous. Ça va faire drole de ne pas avoir quelqu'un pour le thé à la menthe. Il faudra en faire à Racine quand vous reviendrez.
Helen: So glad you were part of our group. If you are any indication, Canada should let some more Brits in on our little experiment here. It was truly a pleasure to work alongside you. I hope to see you again sometime. You will always have a place to crash at my house in Canada if you ever feel the need to visit.
Sabrina, Benoit & Melissa: Ca ne fait pas longtemps qu'on se connait, mais j'ai l'impression qu'on va se connaître longtemps! Bonne chance dans le reste de votre séjour. Et on se pète un gros party à votre retour.
Abou & Moussa : Les taximans les plus hots du Burkina Faso. Si vous n'aviez pas été là, ma vie aurait été tellement plus compliqué. Oui, il y a d'autres taximans... mais ils ne trouvent pas ma joke de grenouilles écrasées très drole.
Yves : Le premier des mecs branchés qui a osé venir me parler. J'ai beaucoup apris grâce à toi. Et tu as été très patient... trop même. J'en suis tellement reconnaissant.
Ahmed & Koro : Mes deux employés de maison. Fidèles, dévoués, toujours souriants. Chose pas facile avec un toubabou koroba faton comme moi. Jamais je ne retrouverai des gens aussi dévoué pour mon bonheur. Merci. Merci. Merci.
Hassane, Hamidou, Charles, Dramane, Mustapha, Phillippe, Vlabest, Rabi : Je vous admire. Vous avez beaucoup de courage, et des coeurs gros comme le monde. Vous allez tous me manquer, et beaucoup.
Brice: Le dernier de ma liste... mais non le moindre. Le jour ou j'ai rencontré Brice, ma vie a changé. Son beau sourire, ses grands yeux, ses calins toujours si doux. Mon corps va partir au Canada, mais mon coeur va rester au Burkina.
Friday, November 19, 2010
Thinking of my friends back home!
I am in a writing sort of mood. And I am feeling a teeny tiny bit melancholic this evening. I am sitting at home, on a Friday night with not much to do, so I thought I would give a shoot out to my peeps in Canada . Do not be offended if you are not on this list. I can’t possibly write something for everyone. So here are a few words for a few friends in random order.
Diane R. – I miss our multi hour telephone conversations. Your laugh… the fact that you get my humour probably better than anyone keeps me from thinking I am totally crazy. Really looking forward to see you.
André C. – I miss your stories. You have so many juicy ones. I love how you keep me up on all the good gossip in Moncton . I also miss your visits to my apartment in montreal . I know that when you come to visit me, my life is gonna be interesting. Thanks for that!
Hugo T. – My best geek buddy. I said geek buddy, so I can’t get all mushy, what do we look like? Hippies? Can’t wait to geek out with you again.
Nelson L. – Nelson is like my brother from a different mother. We are soooo alike in soooo many ways, yet so different. We understand each other from a more.. Shall I say, primal perspective. High-Five dude! Send me a Nelson Report!
Nicholas T. – Soooo many reasons I miss you. Specially on the eve of the anniversary of our meeting LOL. Here is to 14 years of “feeding the iguana” ;) So blessed to have you as a friend.
Camille A. – Ma petite terroriste préférée. Tu manques de plus en plus. Tes histoires pas possibles, tes réactions à mes blagues… et nos fous rires communs que personne d’autres ne comprend. Promets-moi qu’on va bien rire à mon retour! J
Marie V. – L’autre moitié de la moitié féminine des brunches du samedi. Que ça me manque. Vraiment. Et toi aussi ;) Toujours avec un brin de réalisme pour ramener les 3 autres au sol… que ferait-on sans toi !
Diane St-A. – Partenaire de Cinéma, amie depuis toujours, qui n’a pas peur d’être la seule dans toute la salle de cinéma qui rit au éclats en plein milieu d’une scène tragique parce qu’elle vient de voir le micro du technicien de son faire son apparition à l’écran. Et bien… chapeau, parce que sans toi, je rirais tout seul J Mon momet préféré de Cinéma, quand on est aller voir Grease et que tu chantais a voix haute avec le film. J’en garde un souvenir précieux.
Milena C. – Mi mamacita. La mas hermosa de todos! La mas preciosa! Y la mejora preffora de espanol! Sin ti, no podria hablar este idioma bonita (pero, con muchas faltas!) Te extrano mucho, y espero verte temprano! Tambien, una chica que tiene buen gusto con los hombres jejeje… tengo mucho ganas de mirar los hombres en la plaza contigo.
Ming Lee – Hey bitch face. Yeah… not really mushy types are we, but I miss you still. I hope you will still come swimming with me when I get back. And, I will need someone to put me back up to speed on the happenings in Azeroth. Oh… and I am so sick of eating white rice, you can`t fucking imagine! So the phrase “more rice!” has a whole new meaning!
Patrick C. – My bestest friend in the whole wide world. Nobody, and I mean nobody, gets me like you do. In fact, we get each other so much… I don’t really have to say anything. But, I really would like to waste a day in a coffee shop with you right now. I am in sarcasm withdrawl. People here don`t understand sarcasm. I am trapped in the land that sarcasm forgot…
Stéphane B. – Ah. Que de choses nous avons vécus ensemble. À mon retour, je veux te faire un gros gros calin pour etre certain que tu comprennes que malgré nos discussions chaudes, je t’apprécie beaucoup! J’aime ça les gens qui me mettent au défi, qui me font réfléchir et qui argumentent avec passion. Et en plus, on sait bien rire aux niaiseries. C’est vraiment ce qu’il y a de plus important ;)
Peter M. - Yeah. you are far away. But I hear you will be back. This was probably the best news I heard all 2010. Can`t wait to hang out with you again and have endless discussions and answer your 1000 questions. I promise, no more talking about turtles :)
Nadine N. – Une amitié redécouverte un peu avant mon départ. Vraiment, c’est un plaisir hors du commun de m’asseoir et discuter sans fin avec toi. Et maintenant que nos parents ne peuvent pas nous punir pour le faire, ça va être un vrai régal à mon retour.
Pounmaya S. – Hey, it’s the female me! Too bad I like boys so much because our babies would be fierce. They would be smart, speak 12 languages, travel the world, cure cancer and be so hot that they would win Miss World AND Mr Universe. Hmmm... Maybe we should make a baby… I think we would be doing the world a favour. Think about it ;)
Chris G, Dion L, and the pot-luck people – What I like the most about you guys, is your ability to welcome anyone and everyone into your home and create an atmosphere of warmth, and friendship that I have not seen anywhere else. Everyone always feels personally welcomed and genuinely appreciated… even if there are 125 other guests in the house. I am so blessed to have you both in my life, and the other pot-luck peeps. Hmm… Maybe that can be the official name for the soirées next year : The Pot Luck People. It has a nice ring to it.
Martin A. – Hey, le nerd! Vraiment, j’ai super hâte de te voir. Je ris tellement quand je suis avec toi. Ça me manque beaucoup les explosions de rires pas possible près de la machine café! Il faut se payer un bon repas à l’indien à mon retour avec JF & Miléna et cie.
Carolyn G. – Ahhh.. It just dawned on me how much I miss you. You are one of the smartest people I know (and I know a lot of smart people) and that’s half of why I like you so much. The other half is because you are totally crazy. And I like crazy. ;) Honestly, I cannot wait to see you. I miss you.
Sue-Marie G. – AAHHHH my little Sue-Marie. If I had a teleport device, I would put us both at Chez Cora right now. We can solve the world’s problems with a monster size fruit cocktail, well at least the ones within our careers. I thank my lucky stars covansys brought us together back in 2000. CO-VAN-SYS. Remember the look on all our faces at that teleconference? Hahaha.
James R. – Saved you for last. Yup. I miss you lots. Can’t wait to see you again. I am glad things are going well for you. Can’t wait to sit and chat and tell you all about my adventures. So many things here make me think of you. Mostly because I can see you doing the same thing. And, I would not have ever made this trip if you had not inspired me to do so. Cheers my friend. PS – You haven’t read my manuscript you bum!
I know I have omitted some people… according to facebook I have 432 friends… no way I am going to write something for all of you… so tough titty. Also… there is a good chance if you are not on this list its because you have been MIA from my email box… so shame on you. ;)
Thursday, November 18, 2010
Tableau comparatif - Comparative table
I decided to compare canada to Burkina Faso. And... after a some debate with some friends of mine in Québec, I decided to add Québec to chart... since according to them it is SOOOO DIFFERENT than canada. Lets see. it should be an interesting exercise.
J'ai décidé de faire une comparaison du Burkina Faso et du Canada. Après un bon débat avec mes amis du Québec, j'ai décidé d'ajouter aussi une colonne pour le Québec... puisque c'est un territoire SI DIFFÉRENT du Canada! Ça devrait être un exercice intéressant.
J'ai décidé de faire une comparaison du Burkina Faso et du Canada. Après un bon débat avec mes amis du Québec, j'ai décidé d'ajouter aussi une colonne pour le Québec... puisque c'est un territoire SI DIFFÉRENT du Canada! Ça devrait être un exercice intéressant.
Saturday, November 13, 2010
Glorious Week - Day 309
Seems like time just goes by faster and faster. This week was no exception.
I know, I know, all you francophones faithfully reading my blog, will complain that this blog should be in French as I usually alternate from one language to the other. I am making an exception this time, as it has been brought to my attention that there are some bureaucrats working for the NGO who spy on the volunteer blogs to keep tabs on us. It would be MUCH simpler to just ask us how we are doing. We do have email here, but I guess by limiting the contact with us, it will limit their sense that we are actual people and not just a "volunteer".
I found this out recently. We are being spied upon. Very a propos since I am currently halfway through Orwell's 1984. I guess Big Brother is watching! Half of me thinks this is a good thing, but the other half of me thinks this is VERY CREEPY.
Another thing was brought to my attention, my is blog listed as a volunteer blog on their website in London. Funny. Nobody asked me if that was ok. Not an email. Nothing. I never told the NGO I was going to be a blogger for them. I am not a blogger for them. I am a blogger for me. If they want to read my blog, fine. no problem, read my blog. But don't appropriate my personal work for your own gain. Specially without asking me first. If I wanted to be a blogger for them, i would have used their blogging software, and not created an account on a public blog system.
So... all this, resulted in the NGO reading Monday's blog, where I talk about the medical fiasco I went through. Somebody in the office in London called somebody in the office in Burkina and I ended getting a nasty email from one of the program directors here in Burkina, in which she called me a liar and in a round about way, a trouble maker.
I am sorry... but I was not able to breath. I was not lying. I have proof of all I have said in the previous posting. It was all true. And since, the office in London thought it pertinent to call the office in Ouagadougou and never bothered to contact me, at all, well... add this to long list of disappointments and bad management I have seen in 2010. Like I said, I assume contacting a volunteer would be too difficult since it would make us into actual humans and not just human resources. (Maybe I should wait until I get back to Canada before reading the 2nd half of 1984)
The long and short of it, my breathing is almost back to normal. I am almost completely weened off the Prednisone, and I am not using my rescue inhaler more than once a day at the moment, and I can feel the strength in my lungs coming back slowly. So, I am fine. Shaken up, scared, and wondering what will happen the next time there is a medical emergency, but I am fine. Inchalla.
Bon... maintenant, je continue en français, parce que je veux changer le sujet, et passer à autres choses. Cette semaine, comme je l'ai mentionné lundi, je suis à Ouagadougou. Je suis venu en mission pour enseigner des cours d'informatique à un des partenaires de l'ONG pour laquelle je travaille en ce moment.
J'ai eu probablement la plus belle semaine de toute ma vie.
J'ai enseigné 7 heures de formation par jour de lundi dernier à vendredi. En tout, j'avais presque 30 étudiants, divisés en 2 groupes, des débutants, et des avancés. Parmi mes débutants, j'avais des étudiants qui n'avaient jamais touché à un clavier, qui ne savaient pas comment faire apparaître les lettres sur l'écran, d'autres ne savaient pas c'était quoi internet, etc.
Au bout de la semaine, ces même étudiants, envoyaient des courriels, faisaient des documents Word, Excel et Powerpoint! Ils ont appris a gérer les virus informatique, à faire des recherches avancées sur Google, etc. C'était tellement beau de les voir travailler. De voir sur leur visage, une joie d'apprendre... d'être heureux de rejoindre le reste de la planète d'un point de vue technologique.
Il y avait tellement de sourires dans ma classe cette semaine. J'ai eu droit à de multiples mercis en plus de leur accueil si chaleureux. Quand j'y pense, j'en ai la chaire de poule. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir fait une différence dans la vie des ces gens. Enfin.... j'ai l'impression d'avoir accompli quelque chose d'important.
Je vais garder un très bon souvenir de cette expérience. Quelle chance j'ai eu! Je me trouve vraiment, très choyé en ce moment.
I know, I know, all you francophones faithfully reading my blog, will complain that this blog should be in French as I usually alternate from one language to the other. I am making an exception this time, as it has been brought to my attention that there are some bureaucrats working for the NGO who spy on the volunteer blogs to keep tabs on us. It would be MUCH simpler to just ask us how we are doing. We do have email here, but I guess by limiting the contact with us, it will limit their sense that we are actual people and not just a "volunteer".
I found this out recently. We are being spied upon. Very a propos since I am currently halfway through Orwell's 1984. I guess Big Brother is watching! Half of me thinks this is a good thing, but the other half of me thinks this is VERY CREEPY.
Another thing was brought to my attention, my is blog listed as a volunteer blog on their website in London. Funny. Nobody asked me if that was ok. Not an email. Nothing. I never told the NGO I was going to be a blogger for them. I am not a blogger for them. I am a blogger for me. If they want to read my blog, fine. no problem, read my blog. But don't appropriate my personal work for your own gain. Specially without asking me first. If I wanted to be a blogger for them, i would have used their blogging software, and not created an account on a public blog system.
So... all this, resulted in the NGO reading Monday's blog, where I talk about the medical fiasco I went through. Somebody in the office in London called somebody in the office in Burkina and I ended getting a nasty email from one of the program directors here in Burkina, in which she called me a liar and in a round about way, a trouble maker.
I am sorry... but I was not able to breath. I was not lying. I have proof of all I have said in the previous posting. It was all true. And since, the office in London thought it pertinent to call the office in Ouagadougou and never bothered to contact me, at all, well... add this to long list of disappointments and bad management I have seen in 2010. Like I said, I assume contacting a volunteer would be too difficult since it would make us into actual humans and not just human resources. (Maybe I should wait until I get back to Canada before reading the 2nd half of 1984)
The long and short of it, my breathing is almost back to normal. I am almost completely weened off the Prednisone, and I am not using my rescue inhaler more than once a day at the moment, and I can feel the strength in my lungs coming back slowly. So, I am fine. Shaken up, scared, and wondering what will happen the next time there is a medical emergency, but I am fine. Inchalla.
Bon... maintenant, je continue en français, parce que je veux changer le sujet, et passer à autres choses. Cette semaine, comme je l'ai mentionné lundi, je suis à Ouagadougou. Je suis venu en mission pour enseigner des cours d'informatique à un des partenaires de l'ONG pour laquelle je travaille en ce moment.
J'ai eu probablement la plus belle semaine de toute ma vie.
J'ai enseigné 7 heures de formation par jour de lundi dernier à vendredi. En tout, j'avais presque 30 étudiants, divisés en 2 groupes, des débutants, et des avancés. Parmi mes débutants, j'avais des étudiants qui n'avaient jamais touché à un clavier, qui ne savaient pas comment faire apparaître les lettres sur l'écran, d'autres ne savaient pas c'était quoi internet, etc.
Au bout de la semaine, ces même étudiants, envoyaient des courriels, faisaient des documents Word, Excel et Powerpoint! Ils ont appris a gérer les virus informatique, à faire des recherches avancées sur Google, etc. C'était tellement beau de les voir travailler. De voir sur leur visage, une joie d'apprendre... d'être heureux de rejoindre le reste de la planète d'un point de vue technologique.
Il y avait tellement de sourires dans ma classe cette semaine. J'ai eu droit à de multiples mercis en plus de leur accueil si chaleureux. Quand j'y pense, j'en ai la chaire de poule. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir fait une différence dans la vie des ces gens. Enfin.... j'ai l'impression d'avoir accompli quelque chose d'important.
Je vais garder un très bon souvenir de cette expérience. Quelle chance j'ai eu! Je me trouve vraiment, très choyé en ce moment.
Monday, November 8, 2010
9 + 1 = 10
Today is day 304. Only 2 months before I mark my 1 year anniversary in Burkina Faso.
I write to you again, from Ouagadougou. I am in a shit-hole of a hotel in the Cissin burrough, but at least the cost of it is being payed for by my NGO. They have asked me to come teach a couple of courses in I.T. I said yes, but in heinsight, I should have made my demands much more clear.
There is an A.C. unit in the room. Hurray. Except, it doesn`t actually cool the room, because if you turn on the cooling features, the breaker jumps and everything in the room turns off. So, you can`t use the air-conditionning, you can only use the "fan" features. I tried to explain this to the Reception, but they think I am nuts. Apparently, it works, I just don`t know what I am talking about because I am a crazy Toubabou. Funny thing though, there is a switch on the unit and currently the indicator is pointing to "Fan". The other option is "Cool". But hey, it's not like I can read English. Maybe I am just confused.
So this morning I was up at 5am. The medication I am on right now is preventing me from sleeping. Yup. Thanks to the NGO`s incompetence, I am without asthma medication now for over 2 weeks, almost 3. The medication is specially ordered from Canada, and is sent by the Canadian arm of the NGO... but for some reason, the NGO here can`t get their act together and get the medication out of customs. In fact, they wont even answer my calls anymore. Meanwhile, I can`t breath. This is no joke. I am actually very concerned at this point. I have been working with the NGO in canada, and the head office in London. This weekend, I was in a critical stage and was considering requesting an emergency medical transport out of the Burkina. Well, thanks to the good Dr in Canada, who worked relentlessly to help me, and for some of the medical staff at the NGO also here from Canada, I was able to get my hands on some alternative drugs and relieve my symptoms enough to breath semi normally. However, my breathing is not normal yet, but thanks to the Cortecosteroids i am taking now, I am doing mcuh better and improving everyday. So, thank you Prednisone! I can`t sleep, and I feel like punching someone, but at least I can breath.
I just got out of my not-shower. I am calling it my not-shower because there was no water this morning. I love fucking Ouagadougou and their constant water cuts. And this is on the heals of the Rainy season, so I know there is lots of water left. fuckers. Pisses me off. There was watter at 5:30 am when i got up to pee... 6:15 am, no friggen watter. ARGH. I miss Bobo right now. But I smell nice. I just caked myself in deodorant. Trust me, with the heat and dust in this country, having a not-shower doesn`t do much to make you feel sexy.
Other than that, things are actually quite good. I met with my new colleagues last week, and upon my return to Bobo I will begin my new mandate. I am hoping this will go better than the last time, it can`t be worse, thats for sure. I am sure I'll have more on that once I actually get a feel for the place.
But, in spite of all this crap, I am doing pretty good. I guess I am more or less accustomed to the way of doing things here now, because, I am not nearly as upset as I would have been at home. I know that the NGO`s staff think I am being overly sensitive and demanding. But, I gues, if they were the ones who couldn`t breath they might see things differently. Oh, did I mention the guy who is responsible for getting my meds decided to go out of the country this week? Yay!
Oh well. Maybe when I get back to Canada I`ll write a tell-all book about my experience as a Volunteer. There is a lot of stuff I cannot put on here. I hate the fact that I need to sensor myself, but if I speak my mind, they will retaliate. They are nothing here if not vindictive. Its not an overt vindictiveness, its very subtle... but they do get revenge.
So will I.
Friday, October 8, 2010
Neufs mois! Walay!
Le temps de faire un bébé!
Voilà neufs mois que je suis en poste au Burkina Faso. Comme on dit ici: Allah! Walay!
Cette semaine j'ai appris que je vais perdre ma super coloc, Nathalie. Depuis le 1er juillet que je partage mon logement avec elle, et en toute sincérité ça va me faire de la peine de la voir partir jeudi. Son mandat étant terminée, elle va retourner à Ouaga pour en commencer un nouveau. Comme ici, souvent, on peut trouver le temps long, sa compagnie ainsi que les nombreuses sessions de fou-rires vont me manquer. Mais, la seule constante de la vie étant le changement, on doit bien accepter notre sort.
Donc, je vais souhaiter à Nathalie la coopérante de Bobo "belle face aux cheveux lisses", comme diraient certains, un excellent retour à Ouaga, et plein de succès dans ses nouvelles fonctions. J'ai pas de doute qu'elle va encore une fois épater ses collègues de part son dévouement, expérience, savoir et professionnalisme.
Voilà neufs mois que je suis en poste au Burkina Faso. Comme on dit ici: Allah! Walay!
Cette semaine j'ai appris que je vais perdre ma super coloc, Nathalie. Depuis le 1er juillet que je partage mon logement avec elle, et en toute sincérité ça va me faire de la peine de la voir partir jeudi. Son mandat étant terminée, elle va retourner à Ouaga pour en commencer un nouveau. Comme ici, souvent, on peut trouver le temps long, sa compagnie ainsi que les nombreuses sessions de fou-rires vont me manquer. Mais, la seule constante de la vie étant le changement, on doit bien accepter notre sort.
Donc, je vais souhaiter à Nathalie la coopérante de Bobo "belle face aux cheveux lisses", comme diraient certains, un excellent retour à Ouaga, et plein de succès dans ses nouvelles fonctions. J'ai pas de doute qu'elle va encore une fois épater ses collègues de part son dévouement, expérience, savoir et professionnalisme.
Nathalie, La belle face aux cheveux lisses :) xoxo |
Friday, September 24, 2010
I'm in hot water now!
Yes, I am! And I mean it in the literal sense!
Since I moved into my Villa this past January, I have been starring longingly at my hot water tank. The bloody thing didn't work, and I couldn't figure out why. A few weeks ago, after a frustratingly cold shower (yet again), I did a little investigation... I pulled on the wires and noticed they weren't connected to the tank!
In Burkina, you get things done by talking to someone, who knows someone, who can call someone that has a nephew or a cousin or some other distant relative, that knows an electrician. In this case, it was Helen, another volunteer, from England, that hooked me up with one her peeps. Had I known she would be sending me the sexiest electrician I have ever seen, I would have asked her a long time ago! This guy was calendar material. Yummeh... anyhooo.
Too make a long story short... Stéphane the electrician spent 3 hours in my house rewiring the breaker, the hot water tank, testing, replacing bits and pieces, and I HAVE HOT WATER.
It's a little crazy just how freaking over the moon I am over this luxury. Hot water is definitely not something everyone has access too, unless you heat it over a fire pit that is. Ever since the rainy season has hit us, the temperature has been declining, and my now acclimatised body was having a hard time dealing with the freezing cold water that spit out of my shower every morning. In the wise words of George Costanza from Seinfeld: "Shrinkage!"
So, as I sit here, comfortably, clean as a whistle and fresh out of my first hot shower in MONTHS, I am bubbling with joy. Seriously, I am ridiculously excited about this. I am infact so happy, I just sent a txt message to all my peeps in Bobo to share the news.
HOT WATER! I AM IN HOT WATER! WOOOOOOOOOO HOOOOOOOOOOOOO!
Friday, September 17, 2010
De la visite! De la visite!
La famille aidé par Salif tranversant un petit ruisseau. |
Nancy, Nathalie et Salif, le guide. |
Cette semaine nous nous sommes tous entassés dans un belle voiture Mercedes, pour se rendre au Village de Koro et pour visiter aussi Dafra, là où on fait des sacrifices d'animaux pour apaiser les mauvais esprits. Nathalie, créature sociale extraordinaire, a su dénicher un super guide, Salif, et un chauffeur, Moussa. Donc, au total nous étions sept dans la voiture. Je veux vous dire qu'il faut être créatif pour trouver des moyens de se déplacer comme ça de façon confortable.
Paysage de la brousse Burkinabè. La saison des pluies a rendu le pays très beau! |
Panorama des rochers en route vers Dafra |
La voiture s'est finalement arrêtée à une quarantaine de minutes de marche de Dafra, là où on allait faire sacrifier un poulet, soigneusement choisie par Salif et Nathalie au marché, le matin même avant de partir. Le poulet avait les pattes ligotées, et nous l'avons transporté dans le coffre de la voiture.
Village de Koro |
Je voulais prendre une photo du sacrifice, exécuté par le féticheur à Dafra, mais au risque de fâcher les esprits, je n'ai pas été permis de le faire. Mon âme de végétarien a été mis lourdement à l'épreuve, témoin de cette activité. J'éprouve toujours des difficultés avec la mort inutile des animaux. Je piétine sur mon orgueil depuis mon arrivé ici, j'observe, je ne fais pas de commentaire négatif, par respect pour les traditions et les coutumes.
Maison typique du Village de Koro |
Une fillette à Koro. |
Une expérience tout à fait hors-de-l'ordinaire, que je n'oublierai pas de si tôt, et en prime, partagée avec la famille de Nathalie, des Québecois/Canadiens qui sont venus au Burkina Faso, malgré tous les stéréotypes et mauvais commentaires des gens au Canada. Ils appréhendait beaucoup le voyage au Burkina, en raison de quelques personnes qui leurs avaient peints un mauvais portrait de l'Afrique.
Je suis content de rapporter, que ces gens seront sûrement de bons ambassadeurs pour le Burkina à leur retour, puisqu'ils me disent avoir passer un très agréable séjour au Burkina, quoique, pas des vacances typiques, mais sûrement inoubliables.
Vue du haut du Village de Koro |
Salif - MERCI! |
Agriculture à Koro - Maïs entrain de sécher. |
Saturday, September 11, 2010
Who are the people in my neighborhood, Part Two!
A while ago, I talked about the people in my neighborhood. Here are a few pictures of some of the little monsters that attack me daily dancing and singing for chocolate, candy and whatever else I may have in my pocket that day!
Tuesday, September 7, 2010
Dernier Jour de mes 35 ans
Le mardi 7 septembre 2010,
Bobo-Dioulasso, Burkina Faso.
Chers amis (et amies chères aussi),
En ce jour de deuil de mes 35 ans, à l'aube de la fin de ma jeunesse, à l'orée de descente vers l'abysse de la 40aine, je vous écris pour vous dire... je ne suis pas vieux calice!
Mais... tout le yoga au monde n'a pas su prévenir mon petit mal de dos de ce matin. J'ai eu un vilain coup de vieux ce matin en jouant avec les petits enfants dans la rue. Et après avoir soulevé un petit de 2 ans, je me suis retrouvé les 4 fers en l'air, entrain de manger des Robaxacet (merci Joël) et de maudire mon corps vieillissant.
Donc, tous les beaux plans que j'avais pour aller à Ouagadougou pour fêter mon anniversaire sont tombés à l'eau. Et comme Nathalie est pas là, elle est a Ouaga avec ses parents, et qu'Eve et Simon partent demain matin pour le Bénin, petit voyage de famille, je vais célébrer ça en mangeant un petit pain au chocolat demain soir avec mon chérie... si je réussi à rester assis assez longtemps pour tout avaler.
C'est pas drôle vieillir.
Sunday, August 29, 2010
Thursday, August 26, 2010
I LOVE MY KINDLE!
When my brother came to visit 4 months ago, I asked him to bring a few things with him. One of these things was an Amazon.com Kindle. For those of you who may not be in the know, the Kindle is an eBook reader. I know, doesn't sound very exciting, does it? Well... I beg to differ.
The Amazon Kindle is to literature what the iPod is to Music. Imagine walking around with your entire library of books in your pocket. It is now possible. The version of the Kindle I have, has almost 2 gigs of storage space... thats a lot of books. One book utilizes on average 125k of disk space... so thats... 2 gigs / 125 k = THOUSANDS AND THOUSANDS of books.
You can put your own files on the Kindle. It reads PDFs, .txt files, and a few other less known formats. So any books that you "find" on the internet you can just slide onto your kindle. It also has a web browser that works using the cellular telephone networks, so you are never stuck, you can always go online and buy a new book directly from your Kindle and *BOOM* you are reading. Another fun aspect, is that you can also read blogs, mangazines and send emails directly from your Kindle.
My kindle has dramatically improved my quality of life. I always have something read! When there is a power outtage, or an internet outtage, or just plain nothing to do, my Kindle currently has about 25 books, on it. Most of them I have purchased on amazon.com in their Kindle store. Some others I have "found" online, and there is also a plethora of books available on Google Books that you can put on your Kindle, FOR FREE! I love that kind of pricing.
You can also download audio books from Audible.com and put them on your Kindle, because the Kindle is 100% compatible with their audiobook format. A feature I discovered, that I find quite remarkable, is the text reader. There is an option to have the kindle read the text to you! I found this function particularly useful when I am trying to edit my novel... yup... my novel.
Another use for the Kindle, editing my work. As some of you may know, I am finally writting my novel. Actually, two novels, as I just begun writting a second one. The kindle has become an important part of my writting process. As I finish each chapter, I move it to the kindle and have the Kindle read back to me my work. All typos and a lot of syntax problems stick out real quick when the Kindle reader says "afdsjkdfadf".
Ever dreamed of publishing your own work? Well, know you can. The kindle, and other ebook readers, has made self-publishing possible. Sell your own ebooks for the kindle and other formats. I know... Pretty amazing right?
Anyhoo.. Here is the list of Books Currently on my Kindle (all of which are read, except the book i Started yesturday, The Girl With The Dragon Tattoo, by Stieg Larsson).
The Amazon Kindle is to literature what the iPod is to Music. Imagine walking around with your entire library of books in your pocket. It is now possible. The version of the Kindle I have, has almost 2 gigs of storage space... thats a lot of books. One book utilizes on average 125k of disk space... so thats... 2 gigs / 125 k = THOUSANDS AND THOUSANDS of books.
You can put your own files on the Kindle. It reads PDFs, .txt files, and a few other less known formats. So any books that you "find" on the internet you can just slide onto your kindle. It also has a web browser that works using the cellular telephone networks, so you are never stuck, you can always go online and buy a new book directly from your Kindle and *BOOM* you are reading. Another fun aspect, is that you can also read blogs, mangazines and send emails directly from your Kindle.
My kindle has dramatically improved my quality of life. I always have something read! When there is a power outtage, or an internet outtage, or just plain nothing to do, my Kindle currently has about 25 books, on it. Most of them I have purchased on amazon.com in their Kindle store. Some others I have "found" online, and there is also a plethora of books available on Google Books that you can put on your Kindle, FOR FREE! I love that kind of pricing.
You can also download audio books from Audible.com and put them on your Kindle, because the Kindle is 100% compatible with their audiobook format. A feature I discovered, that I find quite remarkable, is the text reader. There is an option to have the kindle read the text to you! I found this function particularly useful when I am trying to edit my novel... yup... my novel.
Another use for the Kindle, editing my work. As some of you may know, I am finally writting my novel. Actually, two novels, as I just begun writting a second one. The kindle has become an important part of my writting process. As I finish each chapter, I move it to the kindle and have the Kindle read back to me my work. All typos and a lot of syntax problems stick out real quick when the Kindle reader says "afdsjkdfadf".
Ever dreamed of publishing your own work? Well, know you can. The kindle, and other ebook readers, has made self-publishing possible. Sell your own ebooks for the kindle and other formats. I know... Pretty amazing right?
Anyhoo.. Here is the list of Books Currently on my Kindle (all of which are read, except the book i Started yesturday, The Girl With The Dragon Tattoo, by Stieg Larsson).
- Mama Dearest - E. Lynn Harris (Fiction)
- Basketball Jones - E. Lynn Harris (Gay Fiction)
- The Complete Idiot's Guide to Yoga - Joan Budilovsky (yoga)
- Learning PHP 5 - David Sklar (Computer Science)
- Me Talk Pretty One Day - David Sedaris (Humour)
- Peanut Butter Kisses - Pepper Espinoza (Gay fiction)
- The Big Leap - Gay Hendricks (this book sucks)
- Bottled Up - Andrew Grey (Gay Fiction)
- The Girl With The Dragon Tattoo - Stieg Larsson (fiction)
- The Celestine Prophecy - James Redfield (New Age)
- The Lost Symbol - Dan Brown (Fiction)
- Boys of Africa - Gabriel Robichaud - (Gay Fiction - Unpublished)
- Les faces du Burkina (Temporary Title) - Gabriel Robichaud (Fiction - Unpublished)
- Bennington's Place - Gabriel Garçonnière (Gay Fiction)
- Way of the Peaceful Warrior - Dan Millman (New Age)
- The Sookie Stack House Novels - Dead Until Dark - Charlaine Haris (Vampire Fiction)
- The Sookie Stack House Novels - Living Dead in Dallas - Charlaine Haris (Vampire Fiction)
- The Sookie Stack House Novels - Club Dead - Charlaine Haris (Vampire Fiction)
- The Sookie Stack House Novels - Dead to the World - Charlaine Haris (Vampire Fiction)
- The Sookie Stack House Novels - Dead as a Doornail - Charlaine Haris (Vampire Fiction)
- The Sookie Stack House Novels - Definaitely Dead - Charlaine Haris (Vampire Fiction)
- The Sookie Stack House Novels - All Together Dead - Charlaine Haris (Vampire Fiction)
- The Sookie Stack House Novels - From Dead to Worse - Charlaine Haris (Vampire Fiction)
- The Sookie Stack House Novels - Dead And Gone - Charlaine Haris (Vampire Fiction)
So thats it for now, I just had to talk about the Kindle. The most awesome thing to come around since the iPod.
Monday, August 23, 2010
Saturday, August 21, 2010
Je pense, donc je suis un toubabou.
Ce matin, je n'avais plus de café pour mon petit rituel quotidien. Alors, j'ai attendu que la pluie cesse un peu (il pleut constamment en août), j'ai mis mon manteau (parce qu'il fait froid), et je suis parti à pied vers la petite boutique non-loin de chez... un genre de petit dépanneur qui vent toutes sortes de choses trop chères et de l'essence... comme une station Petro-Canada ou bien Shell (d'ailleurs, ça existe des stations Shell ici.)
Il y a tout le tour ma maison, une bonne vingtaine d'enfants qui, j'imagine, doivent tous loger dans les maisons du quartier. Je ne sais pas qui sont leurs parents, mais je commence à les connaitre tous de par leurs prénoms. Mais, ce qui m'a frappé ce matin, c'est qu'ils ne crient plus Toubabou! Toubabou! quand je passe dans la rue, ils crient Gabriel! Gabriel!
Je trouve ça incroyable qu'après (presque) huit mois de vie ici, ces enfants sont toujours aussi heureux de me tendre la main quand je passe dans la rue. Ce qui est encore plus remarquable, c'est que ça me fait toujours aussi plaisir de le faire. Même que, maintenant, on se connait un peu mieux, alors on peut jaser un peu. Je suis devenu vraiment trop attaché à mes petits voisins.
Tout ça m'amène à réfléchir sur la vie que l'on mène au Canada... du moins, que moi je menais à Montréal. J'ai vécu deux ans dans le quartier Griffintown sans jamais dire bonjour à mes voisins. Pourtant, on se voyait, mais c'était comme si on n'existait pas ou comme si on ne se voyait pas. En tout, à Montréal, j'ai eu 11 appartements au fils des années. La seule fois où j'ai vraiment connu mes voisins, c'était mon premier appartement sur la rue Edouard-Montpetit à Côte-des-neiges, et ce, c'était parce qu'on avait un propriétaire ridicule et qui fallait se tenir pour faire bouger les choses.
Hier soir, je parlais avec Nathalie, et on discutait justement de la différence dans la mentalité des gens. Par exemple, ici, je ne me sens jamais mal pris. Je ne me soucis vraiment de rien, parce que je sais, que même si je me retrouve dans un coin de la ville que je ne connais pas, sans moyen de transport, il y aura toujours un étranger prêt à me donner des directions ou encore, me prendre sur sa moto pour venir me déposer où je veux. Et même si on lui offre de l'arger pour payer son essence, il va refuser, c'est un plaisir pour lui de m'aider. Vous imaginez voir un inconnu marcher sur la rue, et vous arrêter pour lui offrir, non seulement un lift, mais d'aller le déposer où il veut, même si c'est un détour de 30 minutes? Peut-être que dans les petits villages ruraux du Canada on le ferait, mais Bobo-Dioulasso, c'est une ville d'un demi million d'habitants. Et je suis pas mal certain que même à Ouagadougou, où il y a 1,5 millions d'habitants, c'est le même scénario.
Ici dans la rue, les gens se disent bonjour. Ils se parlent, ils parlent de tout et de rien. À Montréal, si quelqu'un me disait bonjour pendant que j'attendais l'autobus, ou que je me promenais dans la rue, ça me rendait mal à l'aise. Une amie à moi m'avait mis au défi de dire bonjour au gens qui attendaient l'autobus lors de mes déplacements. Et en effet, ça rendait les gens souvent, très mal à l'aise.
Pendant deux ans, quand je travaillais au West-Island avant d'acheter ma voiture, je prenais l'autobus 217 tous les matins à 8h15 à la gare de train de banlieue de Beaconsfield. De mon arrêt d'autobus, je voyais, tous les matins, mes collègues de travail passer devant moi dans leurs voiturues. Des gens qui étaient sur mon équipe de travail, que je côtoyais tous les jours. Même quand il faisait -25, ils passaient, en faisant semblant de ne pas me voir grelotter au froid, parce que l'autobus était en retard depuis 20 minutes.
Une seule personne, parmis la douzaine de collègues que je voyais défiler devant mois arrêtait pour m'offrir un lift jusqu'au travail, un immigrant de l'Amérique du sud.
Il y a tout le tour ma maison, une bonne vingtaine d'enfants qui, j'imagine, doivent tous loger dans les maisons du quartier. Je ne sais pas qui sont leurs parents, mais je commence à les connaitre tous de par leurs prénoms. Mais, ce qui m'a frappé ce matin, c'est qu'ils ne crient plus Toubabou! Toubabou! quand je passe dans la rue, ils crient Gabriel! Gabriel!
Je trouve ça incroyable qu'après (presque) huit mois de vie ici, ces enfants sont toujours aussi heureux de me tendre la main quand je passe dans la rue. Ce qui est encore plus remarquable, c'est que ça me fait toujours aussi plaisir de le faire. Même que, maintenant, on se connait un peu mieux, alors on peut jaser un peu. Je suis devenu vraiment trop attaché à mes petits voisins.
Tout ça m'amène à réfléchir sur la vie que l'on mène au Canada... du moins, que moi je menais à Montréal. J'ai vécu deux ans dans le quartier Griffintown sans jamais dire bonjour à mes voisins. Pourtant, on se voyait, mais c'était comme si on n'existait pas ou comme si on ne se voyait pas. En tout, à Montréal, j'ai eu 11 appartements au fils des années. La seule fois où j'ai vraiment connu mes voisins, c'était mon premier appartement sur la rue Edouard-Montpetit à Côte-des-neiges, et ce, c'était parce qu'on avait un propriétaire ridicule et qui fallait se tenir pour faire bouger les choses.
Hier soir, je parlais avec Nathalie, et on discutait justement de la différence dans la mentalité des gens. Par exemple, ici, je ne me sens jamais mal pris. Je ne me soucis vraiment de rien, parce que je sais, que même si je me retrouve dans un coin de la ville que je ne connais pas, sans moyen de transport, il y aura toujours un étranger prêt à me donner des directions ou encore, me prendre sur sa moto pour venir me déposer où je veux. Et même si on lui offre de l'arger pour payer son essence, il va refuser, c'est un plaisir pour lui de m'aider. Vous imaginez voir un inconnu marcher sur la rue, et vous arrêter pour lui offrir, non seulement un lift, mais d'aller le déposer où il veut, même si c'est un détour de 30 minutes? Peut-être que dans les petits villages ruraux du Canada on le ferait, mais Bobo-Dioulasso, c'est une ville d'un demi million d'habitants. Et je suis pas mal certain que même à Ouagadougou, où il y a 1,5 millions d'habitants, c'est le même scénario.
Ici dans la rue, les gens se disent bonjour. Ils se parlent, ils parlent de tout et de rien. À Montréal, si quelqu'un me disait bonjour pendant que j'attendais l'autobus, ou que je me promenais dans la rue, ça me rendait mal à l'aise. Une amie à moi m'avait mis au défi de dire bonjour au gens qui attendaient l'autobus lors de mes déplacements. Et en effet, ça rendait les gens souvent, très mal à l'aise.
Pendant deux ans, quand je travaillais au West-Island avant d'acheter ma voiture, je prenais l'autobus 217 tous les matins à 8h15 à la gare de train de banlieue de Beaconsfield. De mon arrêt d'autobus, je voyais, tous les matins, mes collègues de travail passer devant moi dans leurs voiturues. Des gens qui étaient sur mon équipe de travail, que je côtoyais tous les jours. Même quand il faisait -25, ils passaient, en faisant semblant de ne pas me voir grelotter au froid, parce que l'autobus était en retard depuis 20 minutes.
Une seule personne, parmis la douzaine de collègues que je voyais défiler devant mois arrêtait pour m'offrir un lift jusqu'au travail, un immigrant de l'Amérique du sud.
Saturday, August 14, 2010
Burkina Faso Day 216
When expressed in terms of days its seems like I have been here a long time, but 7 months, is a relatively short period of time in one's lifetime.
But after 7 months, I am happy to report, I am still here! I spent the past week in Ouagadougou. I arrived mon Monday, and I had planned on leaving this morning but all the buses to Bobo were full so here I am stuck in ouagadougou another day. there are worse things trust me. I actually don`t mind Ouaga as much as I did when i first arrived! In fact, I think I like more than Bobo now!
I am secretely hoping that my next placement is in Ouaga. I think I have had it with Bobo, and honestly, Bobo is pretty boring compared to Ouaga. And, I have friends in Ouaga. Not the case in Bobo, other than a couple of volunteers and of course my sweety pie.
I am in Ouaga because we were supposed to go to Dori (norther Burkina) on tuesday for a meeting wish some peeps from VSO, but with the advice of the Canadian embassy, the trip was cancelled. It would have been too much of a risk for our safety, even with military type escorts!
So, I have been hanging out with Jolyann and Ngaba and a few others. I also met some interesting
Canadians who are here as the wives of men who are working in gold mines here, sent from Canada. Yesturday we were used as guinea-pigs for a local gym-trainer who was learning how to be an aerobics instructor. I joked that we were the Desperate Housewives of Ouagadougou... men at work and the wives at home in the pool with the hot muscular trainer.
Other than that, found another spot that serves delicious hamburgers. I also had to fight off a few guys while hanging around Downtown. It is crazy how attractive my skin color is to some people. To a point where it can be really annoying. It doesn`t happen often, but I felt really white.
Anyhooo, I figured I would write a little note, since it seems if I go too long without writing people assume I am dead. really. Stop worrying, life is not that hard here. Geeez.
But after 7 months, I am happy to report, I am still here! I spent the past week in Ouagadougou. I arrived mon Monday, and I had planned on leaving this morning but all the buses to Bobo were full so here I am stuck in ouagadougou another day. there are worse things trust me. I actually don`t mind Ouaga as much as I did when i first arrived! In fact, I think I like more than Bobo now!
I am secretely hoping that my next placement is in Ouaga. I think I have had it with Bobo, and honestly, Bobo is pretty boring compared to Ouaga. And, I have friends in Ouaga. Not the case in Bobo, other than a couple of volunteers and of course my sweety pie.
I am in Ouaga because we were supposed to go to Dori (norther Burkina) on tuesday for a meeting wish some peeps from VSO, but with the advice of the Canadian embassy, the trip was cancelled. It would have been too much of a risk for our safety, even with military type escorts!
So, I have been hanging out with Jolyann and Ngaba and a few others. I also met some interesting
Canadians who are here as the wives of men who are working in gold mines here, sent from Canada. Yesturday we were used as guinea-pigs for a local gym-trainer who was learning how to be an aerobics instructor. I joked that we were the Desperate Housewives of Ouagadougou... men at work and the wives at home in the pool with the hot muscular trainer.
Other than that, found another spot that serves delicious hamburgers. I also had to fight off a few guys while hanging around Downtown. It is crazy how attractive my skin color is to some people. To a point where it can be really annoying. It doesn`t happen often, but I felt really white.
Anyhooo, I figured I would write a little note, since it seems if I go too long without writing people assume I am dead. really. Stop worrying, life is not that hard here. Geeez.
Saturday, August 7, 2010
Mon Quartier - My Neighborhood
Voici quelques images de mon quartier, Yéguéré, dans la ville de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso.
A very typical street. Une rue typique.
Un troupeau de Zébus. A herd of Zebus
Here are some images taken around my neighborhood, Yéguéré, in the city of Bobo-Dioulasso.
A very typical street. Une rue typique.
Un troupeau de Zébus. A herd of Zebus
Monday, July 19, 2010
Les montagnes russes
Vendredi midi j'ai rencontré ma big boss de Ouagadougou qui était de passage à Bobo-Dioulasso pour une séance de travail avec ses collègues. On a parler de mon désir, qui à ce moment là, ne cessait de grandir pour revenir au Canada. Ça faisait quelques semaines que je ne pouvais pas m'enlever cette idée de la tête : revenir à Montréal.
C'est bizarre, mais on dirait après avoir causé avec ma big boss, je n'avais plus du tout envie de retourner au Canada. Je ne sais pas si c'est le Lariam qui me fait ça, mais j'ai l'impression de vivre des montagnes russes émotives. D'une semaine à l'autre je passe de l'envie de retourner au Canada à celle de rester ici jusqu'à ma retraite. J'ai décidé, qu'il faillait me décider, une fois pour toute. Sois je reste, sois je m'en retourne, mais dans les deux cas faut que j'arrête de me morfondre et de vivre avec la décision.
Alors, la conclusion, je vais décider de mon sort cette semaine, mais il y a beaucoup de facteurs à considérer.
Comme vous le savez, j'ai récemment démissionner de mon ONG. Le mandat ne marchait pas, et il fallait bien que je fasse quelque chose. Alors, la big boss et moi avons discuter de la possibilité de trouver un autre placement, ce qui va se faire, mais ça va être long. Probablement pas avant le moi d'octobre! Ouf! Déjà que le temps ne passe pas super vite ici, ça risque d'être une longue attente. Pour passer le temps, et pour être utile, je vais pallier le temps en aidant les partenaire courant de notre Organisme. Je vais faire des sites webs, des améliorations réseaux, etc. Ça va m'occuper, et ça va me permettre de me recharger les batteries, parce que toute cette histoire avec mon ONG, ça ma vraiment brûlé.
Samedi soir, nous étions invité, Alpha et moi, chez Xavier, un copain Français qui habite ici au Burkina Faso depuis plusieurs années. J'ai rencontré une coopérante Luxembourgeoise et une autre Française. La conclusion que j'en ai tiré, c'est peu importe le pays d'où on vient, peu importe la structure à laquelle nous sommes assignés, les frustrations des coopérants demeurent les mêmes! C'est rassurant.
Hier je n'ai pas fait grand chose. Petite journée tranquille à la maison à surfer le net et jouer à World Of Warcraft en ligne. J'ai téléchargé des .avi et la soirée passa agréablement.
Aujourd'hui par contre.... oh la la! Pas content le petit monsieur.
Imaginez-vous, que je viens d'apprendre que je vais retourner au Canada! Oui oui! Un ancien coopérant, qui n'est même plus au Burkina Faso, en fait, il est au Mali... appelons-le Minemba, à décidé d'envoyer un courriel à plein de coopérants du Burkina Faso pour leur expliquer les raisons de mon départ! J'en suis vraiment sidéré! L'espèce de cinglé, ne me parle même pas, parce que je lui ai déjà dit à plusieurs reprises de se mêler de ses oignons. Là s'en est trop. Qu'on parle de moi, qu'on explique ma situation, qu'on en trouve des raisons, SANS M'AVOIR PARLÉ, et ce, depuis le mois d'Avril... j'en suis vraiment bouche-bée. Je ne comprends tout simplement pas. En plus, il dit que les raisons de mon départ ont rapport avec le directeur de l'organisme qui m'embauche... Et la, je tiens à dire publiquement, et à haute voix: C'EST FAUX.
Parlons-en un peu. Je n'ai que du positif à dire de mon Organisme. Le directeur, autant que les employés, ont témoigné d'une volonté de m'aider dans mon processus décisionnel hors de toutes attentes. Ils sont des gens acharnés, qui travaillent tous très forts, et qui nous sont d'un appui extraordinaire. Ils vont toujours au-delà de ce qui est demandé pour nous, et ont vraiment le coeur à la bonne place.
C'est bizarre, mais on dirait après avoir causé avec ma big boss, je n'avais plus du tout envie de retourner au Canada. Je ne sais pas si c'est le Lariam qui me fait ça, mais j'ai l'impression de vivre des montagnes russes émotives. D'une semaine à l'autre je passe de l'envie de retourner au Canada à celle de rester ici jusqu'à ma retraite. J'ai décidé, qu'il faillait me décider, une fois pour toute. Sois je reste, sois je m'en retourne, mais dans les deux cas faut que j'arrête de me morfondre et de vivre avec la décision.
Alors, la conclusion, je vais décider de mon sort cette semaine, mais il y a beaucoup de facteurs à considérer.
Comme vous le savez, j'ai récemment démissionner de mon ONG. Le mandat ne marchait pas, et il fallait bien que je fasse quelque chose. Alors, la big boss et moi avons discuter de la possibilité de trouver un autre placement, ce qui va se faire, mais ça va être long. Probablement pas avant le moi d'octobre! Ouf! Déjà que le temps ne passe pas super vite ici, ça risque d'être une longue attente. Pour passer le temps, et pour être utile, je vais pallier le temps en aidant les partenaire courant de notre Organisme. Je vais faire des sites webs, des améliorations réseaux, etc. Ça va m'occuper, et ça va me permettre de me recharger les batteries, parce que toute cette histoire avec mon ONG, ça ma vraiment brûlé.
Samedi soir, nous étions invité, Alpha et moi, chez Xavier, un copain Français qui habite ici au Burkina Faso depuis plusieurs années. J'ai rencontré une coopérante Luxembourgeoise et une autre Française. La conclusion que j'en ai tiré, c'est peu importe le pays d'où on vient, peu importe la structure à laquelle nous sommes assignés, les frustrations des coopérants demeurent les mêmes! C'est rassurant.
Hier je n'ai pas fait grand chose. Petite journée tranquille à la maison à surfer le net et jouer à World Of Warcraft en ligne. J'ai téléchargé des .avi et la soirée passa agréablement.
Aujourd'hui par contre.... oh la la! Pas content le petit monsieur.
Imaginez-vous, que je viens d'apprendre que je vais retourner au Canada! Oui oui! Un ancien coopérant, qui n'est même plus au Burkina Faso, en fait, il est au Mali... appelons-le Minemba, à décidé d'envoyer un courriel à plein de coopérants du Burkina Faso pour leur expliquer les raisons de mon départ! J'en suis vraiment sidéré! L'espèce de cinglé, ne me parle même pas, parce que je lui ai déjà dit à plusieurs reprises de se mêler de ses oignons. Là s'en est trop. Qu'on parle de moi, qu'on explique ma situation, qu'on en trouve des raisons, SANS M'AVOIR PARLÉ, et ce, depuis le mois d'Avril... j'en suis vraiment bouche-bée. Je ne comprends tout simplement pas. En plus, il dit que les raisons de mon départ ont rapport avec le directeur de l'organisme qui m'embauche... Et la, je tiens à dire publiquement, et à haute voix: C'EST FAUX.
Parlons-en un peu. Je n'ai que du positif à dire de mon Organisme. Le directeur, autant que les employés, ont témoigné d'une volonté de m'aider dans mon processus décisionnel hors de toutes attentes. Ils sont des gens acharnés, qui travaillent tous très forts, et qui nous sont d'un appui extraordinaire. Ils vont toujours au-delà de ce qui est demandé pour nous, et ont vraiment le coeur à la bonne place.
Wednesday, July 14, 2010
185 Days In Burkina. But Who's Counting?
Lately? Me!
So, its been six months since I first arrived. Time is one of those things that I am constantly obsessing about. Anniversaries, dates and milestones are all measures of progress or success in my books. At this point in time, I am brought to much reflection about what I am doing here, what I am missing back home and questioning what the future will bring.
There are days where it is really easy to be here. And then there are others when I wish I was anywhere else. For example when my sister told me she found out she was pregnant. Well, that was something I would have much rather have experienced in person than via an MSN chat window. Its kinda hard to convey your excitement with an emoticon :).
And then there are moments when I am truly grateful for the experience. For example, yesterday on my little walk around the neighborhood, I passed some people who were cooking something on a fire next to my house. Being a curious individual, I had to come take a peek at what all the to-do was about! Well, much to my surprise, and chagrin, there was a dog head roasting on the fire. I later learned that eating a dog's head will make one immune to any hex cast upon one by a sorcerer. Who knew?
So after six months, what have I learned?
- I am much more patient than any of you might think.
- I can eat rice every day and live to tell the tale.
- Chicken tastes better here. It just does.
- Rice is a luxury not afforded by many.
- I hate mice.
- Mice run really fast when you chase after them with a broom.
- People are what matters most.
- I hate insects, bugs, and creepy crawlies almost as much as I hate mice.
- Some white people are very strange and behave in ways that embarrass me when they leave their own countries.
- I really love Montréal.
Yeah, that last point has really been hitting home lately. I don't know if its because I have more free time on my hands of late, but Montréal has been on my mind. It is summer now, and there is no city like Montreal in the summer. All the happenings, festivals, parties, BBQ, Pot-Lucks, brunches, parades... *sigh* The parades here are not quite the same.
So, six months into my little experiment, and I am still extremely happy that I made the decision to come here. I really am. But man oh man, it is not easy. I long to sit at the Rapido with Camille, Marie and Nicholas for brunch and just talk about boys, life and complain about stuff that right now, seems pretty trivial.
Oh yeah. Jerry is dead.
Turns out there were two Jerrys. We found one behind the fridge and one in the bathroom. Both dead. And surprisingly enough, it is possible to feel guilt for having poisoned two mice.
Saturday, July 10, 2010
Le troisième coloc!
Beaucoup d'entre-nous avons eu des expériences difficiles de colocation! Que ce soit la vaisselle laissée sur le comptoir, une incapacité total de laver la toilette ou même que le morceau de gâteau au chocolat que tu avais si précieusement conservé au frigo, disparait sans une trace... La colocation quand ça se passe mal, c'est pas drôle.
Non, je ne parle pas de Nathalie. Nathalie c'est une perle.
Je parle plutôt de Jerry. C'est qui Jerry? Et bien, ça me fait plaisir que vous me posiez cette question. Laissez moi vous le présenter.
Jerry, c'est le 3e occupant de la maison. Il n'a jamais demandé si on voulait ou non qu'il habite avec nous, mais il a quand même trouvé son bonheur chez nous. Heureusement, il est plutôt tranquille, et ne fait pas beaucoup de bruit. Par contre, quand il est là, il ne passe pas inaperçu! Il sort surtout la nuit, quand tout est silencieux. Il se faufile un peu partout dans la cuisine, sûrement en quête d'un bon fromage ou un autre délice à se mettre sous la dent. Il court très vite quand on le voit, et zig-zag un peu partout dans la maison pendant que moi je cours après lui avec un balai pour le chasser, quand je ne suis pas grimper sur une chaise entrain de crier comme une petite fille de 12 ans. (Nathalie peut vous en dire quelque chose). Le petit Jerry est très habile, et réussis à se sauver de mon balai à chaque fois... mais là, j'ai un plan. Mon gardien, qui n'ose pas rire de mes cris de peur, m'a promis qu'il allait trouver une solution au problème demain au marché.
Alors, mon petit Jerry... tu es mieux d'être sur tes gardes. La guerre est déclarée!
Thursday, July 8, 2010
I knew this day would come.
Yes, I feared this day more than the apocalypse! And I must now face the music, and try to survive. I ran out of good coffee. Now, the concept of good coffee is something that can be left to much debate. My idea of good coffee is a "Large Double-Double!" Those familiar with this typically Canadian lingo will quickly understand that my favorite coffee came from Tim Horton's. So, you can imagine the horror I felt this morning when I looked into my empty coffee can to realise that I am stuck drinking the awful Arabic blend that is available at the market for the rest of my stay in Burkina Faso. They say its the little things from home that you will miss... They are right.
I MISS MY COFFEE DAMN IT!
I MISS MY COFFEE DAMN IT!
Monday, July 5, 2010
Je n'ai pas envie d'écrire!
Oui, c'est vrai. Aujourd'hui je n'ai pas envie d'écrire. Principalement parce que les nouvelles ne sont pas bonnes, j'ai le rhume, il fait chaud, etc.
Hier j'ai donné ma démission. Oui, vous avez bien lu. J'ai décidé que j'en avais assez de me tourner les pouces à l'ONG où je suis placé depuis le début de l'année. Ce n'est pas un secret, j'ai déjà parler des défis administratifs auxquels je faisais face, mais après presque 6 mois de travail acharné, et je n'ai toujours rien de concret à montrer, j'ai décidé qu'il était temps de passer à autre chose.
Alors, est-ce que ça veut dire que je reviens au Canada? Et bien, j'espère que non. Il y a plein d'organismes ici qui sauront mieux mettre mes compétences à l'épreuve, alors on verra d'ici quelques jours ce qui va se passer. Je vais rencontrer mes patrons cette semaines pour discuter de mon futur au Burkina Faso. Je me crois les doigts parce que je n'ai vraiment pas envie de retourner au Canada.
Oui, vous m'avez bien lu. Je n'ai pas envie de retourner au Canada. Samedi, ça fera exactement 6 mois que je suis arrivé au Burkina Faso. Bien que souvent, c'est difficile, souvent il y a plein de choses qui manquent du Canada, je me sens de plus en plus chez moi ici. Difficile à croire, mais pourtant, c'est vrai.
La saison pluvieuse est à nos portes. La température est vraiment agréable. Il fait chaud, mais pas trop. Le soir on peut très bien dormir sans allumer la climatisation, et souvent je me lève la nuit pour éteindre le ventilateur parce que j'ai froid. Heureusement que mon chouchou vient me réchauffer de temps en temps! :)
Il y a Nathalie qui est arrivé chez moi Jeudi. Et quel vent de fraîcheur! C'est vraiment agréable d'avoir quelqu'un aux alentour pour partager son quotidien. Elle est venue faire un petit mandant de 3 ou 4 mois dans un ONG de Bobo en attendant son placement plus permanent à Ouagadougou. Alors, bienvenue à ma coloc Nathalie!
Hier j'ai donné ma démission. Oui, vous avez bien lu. J'ai décidé que j'en avais assez de me tourner les pouces à l'ONG où je suis placé depuis le début de l'année. Ce n'est pas un secret, j'ai déjà parler des défis administratifs auxquels je faisais face, mais après presque 6 mois de travail acharné, et je n'ai toujours rien de concret à montrer, j'ai décidé qu'il était temps de passer à autre chose.
Alors, est-ce que ça veut dire que je reviens au Canada? Et bien, j'espère que non. Il y a plein d'organismes ici qui sauront mieux mettre mes compétences à l'épreuve, alors on verra d'ici quelques jours ce qui va se passer. Je vais rencontrer mes patrons cette semaines pour discuter de mon futur au Burkina Faso. Je me crois les doigts parce que je n'ai vraiment pas envie de retourner au Canada.
Oui, vous m'avez bien lu. Je n'ai pas envie de retourner au Canada. Samedi, ça fera exactement 6 mois que je suis arrivé au Burkina Faso. Bien que souvent, c'est difficile, souvent il y a plein de choses qui manquent du Canada, je me sens de plus en plus chez moi ici. Difficile à croire, mais pourtant, c'est vrai.
La saison pluvieuse est à nos portes. La température est vraiment agréable. Il fait chaud, mais pas trop. Le soir on peut très bien dormir sans allumer la climatisation, et souvent je me lève la nuit pour éteindre le ventilateur parce que j'ai froid. Heureusement que mon chouchou vient me réchauffer de temps en temps! :)
Il y a Nathalie qui est arrivé chez moi Jeudi. Et quel vent de fraîcheur! C'est vraiment agréable d'avoir quelqu'un aux alentour pour partager son quotidien. Elle est venue faire un petit mandant de 3 ou 4 mois dans un ONG de Bobo en attendant son placement plus permanent à Ouagadougou. Alors, bienvenue à ma coloc Nathalie!
Monday, June 28, 2010
It must be said.
Today, I need to get something off my chest. And this time, I am talking directly to you, the whites, Europeans, North-Americans... or anyone else for which this particular shoe may fit. I have been observing a phenomenon that, quite frankly, baffles me to no end. I have seen it happen in front of my very eyes, and I have seen the results of this at my job. I have seen the damage it causes both medically and emotionally.
I am talking about sexual tourism... This is something that has me conflicted to no end.
On the one hand, you have the tourist, or foreigner living here, or whatever else the situation maybe... lets call them, Non-Africans for the time being. He/She feels lonely, finds him/herself a nice young hot sexy 20 year old and has a good time. No problem right? well... I am not sure. It is expected that you will pay the person. This person will not tell you this before hand. No no no no. They will tell you this as they leave your hotel room, house, etc. Expecting money. Because everybody knows that white=$$$. Now, lets be clear. I do not pay for *hum*... companionship shall we say. I have never needed to do that, nor do I plan on starting now that I am here. But, I have heard stories, and there are quite a few, of such situations arising. This is the result of years and years of Non-Africans coming over here and partaking in this. The problem I have with this, is that is a clear abuse of power. (power = money). It is impossible to go out to a nice restaurant or bar on a Saturday night without seeing a creepy, disgusting, 65 year old man, with a hot 22 year old woman. Its sickening. It drives me nuts. Oh... I am sure there is the odd case of the 22 y/o falling in love with the 65 year old... but i mean COME ON, how many can there be?
Now, on the other hand.... the local who is being wined and dined and payed a bunch of cash, has nothing. No job. Not much of a future, and in some cases might even be living off the companionship of Non-Africans. So... it appears to be win-win? right?
WRONG. And this is a BIG wrong. In fact, it is so wrong, I have had conversations with some locals about this that during which I wanted to pull my hair out. People... HIV is a real problem.
The locals will never ask the Non-Africans to put on a condom. Its not in their culture. Culturally speaking, it is wrong to make someone else look bad. Ergo, asking your partner to put on a condom is an insult, or putting on a condom would mean that you think your partner is unclean. Therefor, you can go and screw 12 people a day, and nobody will ask you to wear a condom. In fact... I have I even asked in my, hum, how shall I say... "encounters", if we should use a condom, and the answer is pretty much one of two possibilities :"No" which leads to quite the discussion, let me tell you, or "It doesn't matter, its up to you." Which leads to another discussion. Yeah, so maybe its not the most sexy bedroom talk in the world, but OMG, someone has to say something! The HIV rate is high, probably around 25-30% in urban areas. Compare with less than 0.1% in Canada. Come on people. Wake up. This problem is compounded by the fact that culturally, it would be difficult for a Burkinabè to go to a pharmacy and buy condoms. The main reason is that the condom packages have naked ladies on them! Yeah. I was really impressed. Oh, and did you know that the condoms provided to the world's most HIV infected region are not as good as the ones sold elsewhere? Yeah, they break. So if you do come here, and you plan on tasting the local cuisine (heheh i love euphemisms), bring your own stash of rubbers, and really, no glove, no love.
Also, there is the whole thing surrounding promiscuity. I don`t think there is a single man in Burkina Faso that has been faithful to his wife 100% of the time. Ok ok, I exaggerate a little bit, but sometimes that's what it seems like. The Muslims have 2 or 3 wives, and the Christians all have honey`s on the side. And for the most part, they don't work that hard on concealing it. The wives, most of the time, will be perfectly happy pretending like they don't know... or pretending that they happy pretending that they don't know... or are they afraid of saying something and then getting the crap kicked out of them? I don't know.... it hurts my head when I think about it too much.
I know people, intimately, who keep relationships going with white men all over the world. That way, there is a constant stream of men, coming to visit them. One every other month or so. These men, who live in France, Canada, USA, Germany, Switzerland, etc, all think they have the love of a hot young Burkinabè stud. So they send money through money orders or through western union. Its not much, 100$ a month, or every other month. But if you have 4 or 5 honeys around the world, sending you 100$ each, every 2 months, that's potentially 1.5 million CFAs a year. The average salary here is probably around 360 000 / year.
Is this wrong? I don`t know anymore. Why am I even thinking about this stuff? Well, like I said in a previous blog... I have a huney here. And well, I might as well admit it, I am in love.
But, am I just another Non-Africa wallet? How the hell am I supposed to know? Am I a potential ticket out of here? Goodness I hope not.
Am I one of 5 or 6 other Non-Africans currently involved with him? I would rather not know.
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